Après le test de dépistage dans le nez ou la gorge, la Chine a décidé d’instaurer un nouveau type de prélèvement, considéré comme plus fiable et plus précis, mais qui fait polémique. Jusqu'ici, ce test anal est utilisé dans les zones du pays considérées à haut risque. Ce test de dépistage rectal est notamment déjà obligatoire dans les aéroports de plusieurs villes comme Pékin et Shanghaï.
Mais selon les informations du journal "The Times", relayées par Le Point, ce dépistage anal devrait être généralisé dans les aéroports et donc devenir obligatoire pour l’ensemble des voyageurs étrangers souhaitant se rendre en Chine.
"Le Coronavirus reste présent plus longtemps dans l'anus que dans les voies respiratoires. Le dépistage rectal permet d’augmenter le taux de détection des personnes infectées, notamment par les nouveaux variants" avait expliqué le docteur Li Tongzheng de l’hôpital You’an de Pékin, à CCTV.
Mais ce test de dépistage rectal est loin de faire l’unanimité. Il est jugé par beaucoup d’internautes comme "embarrassant" et "humiliant". Comme l’explique Bloomberg, ce test consiste à insérer un coton-tige imbibé de solution saline d'environ deux à trois centimètres dans l'anus.
Le 2 mars, Tokyo n’a d’ailleurs pas caché son mécontentement en demandant à la Chine de ne pas effectuer ce test de dépistage rectal sur les citoyens japonais. Les autorités du pays ont notamment évoqué la « souffrance psychologique » engendrée par ce dépistage anal.