Dans le cadre du dispositif de surveillance renforcée des vaccins, une étude menée par l'Assurance maladie et l'Agence du médicament sur le risque d'accidents cardiovasculaire graves - hors myocardite et péricardite - dans les 3 semaines suivant l'injection d'un vaccin à ARNm ou à adénovirus, et publiée ce mardi 18 janvier 2022, révèle que les vaccins à ARN n'augmentent pas le risque de problèmes cardiovasculaires graves, de type infarctus, AVC ou embolie pulmonaire, chez les moins de 75 ans.
Réalisée entre le 27 décembre 2020 et le 20 juillet 2021 sur l'ensemble des adultes de 18-74 ans vaccinés ou non-vaccinés et entrés à l'hôpital pour un infarctus aigu du myocarde, un accident vasculaire cérébral ischémique ou hémorragique, ou une embolie pulmonaire, l'étude confirme la "sécurité des vaccins à ARNm" de Pfizer et de Moderna "vis-à-vis du risque d'événement cardiovasculaire graves chez les adultes".
A contrario, l'étude souligne que les vaccins à adénovirus de Janssen et AstraZeneca sont "associés à une légère augmentation du risque d'infarctus du myocarde et d'embolie pulmonaire chez les adultes, dans les deux semaines suivant l'injection." "C'est pour nous un résultat majeur qui confirme la sécurité des vaccins à ARN messager chez les moins de 75 ans." a expliqué Rosemary Dray-Spira, épidémiologiste et directrice adjointe de la structure à l'origine de l'étude, auprès de l'AFP.
Pour rappel, une précédente étude n'avait pas, non plus, souligné d'augmentation du risque cardiovasculaire avec le vaccin de Pfizer chez les personnes de plus de 75 ans.