Par
· Publié le 18 juillet 2008 à 11h16
Douze ans déjà et toujours « assumé, radical, volontaire ». Le titre faussement imprononçable signale l’autorisation accordée de le déchiffrer librement.
Trois corps à demi nus sur les trois plates-formes d'une haute tour ouverte aux regards, encerclés par des spectateurs libres de circuler, un trio invisible comme un tout - tant on a l'habitude de lire la danse horizontalement - ou bien trois solos à observer séparément ? Trois corps qui semblent rager d'un enfermement empêchant une certaine danse. Physiquement ? Politiquement ? Faire voir la danse verticalement comme une manière de rébellion contre l'écriture à la française et son formalisme ? « ... Le fait chorégraphique résiderait dans un jeu de solitudes et de tensions paradoxales. Il n'y aurait pas de toucher, pas de regard, pas d'ensembles, pas de portés, pas de decorum et peu d'air, nos organes guidant parfois les plus infi mes variations, avec simplicité et vigueur. »
Le 24/07 à 22h
École nationale supérieure des Beaux Arts (6e)
Le 25/07 à 22h
Bibliothèque nationale de France
site Richelieu (2e)
Tarif 15 euros / 12 euros
Boris Charmatz (chorégraphie). Avec Anna MacRae, Vincent Druguet et Boris Charmatz (interprètes). Yves Godin (lumières), Hubertus Biermann (voix), Olivier Renouf (son). PJ Harvey (musiques). En coréalisation avec le Théâtre de Vanves. Avec le concours de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts et de la Bibliothèque nationale de France.