Notre Composition verte date des « années Carré » (1944-1961), la période pendant laquelle André Lanskoy collabore avec la galerie Louis Carré. Il développe un langage pictural où chaque œuvre est le résultat d’une lutte, d’un combat spirituel entre le peintre et la matière. Ce qui se manifeste par une tonalité dominante : un tableau = un thème = une couleur.
Opus 64 B. La toile mesure près de 2 mètres haut. Le peintre l’a brossée énergiquement, d’un geste large. Le noir et le bleu zèbrent les couleurs sous-jacentes.
« Toutes les peintures des années 50 résonnent comme des coups de tonnerre » selon Georges Boudaille. Ce sont « les années glorieuses » selon Michel Ragon. Les critiques sont dithyrambiques. En 1954, Gérard Schneider représente la France à la Biennale de Venise.
Jean-Paul Riopelle aussi participe à la Biennale de Venise en 1954 ; il y représente le Canada. Dans son abstraction, il revendique un autre rapport à la nature qu’André Lanskoy. Pour lui, « le contact avec la nature c’est la documentation » (cité d’après Riopelle, 2006, cat. expo., p. 142).
Parisien d’adoption, Jean-Paul Riopelle vient à Paris et s’y installe dès 1946. Quand on lui parle des immenses forêts du Québec, il s’échauffe et réplique par la feuille de l’arbre. L’artiste a le souci du détail. Il observe minutieusement, s’intéresse à l’apparence cachée des choses. De la même façon, il va superposer des techniques picturales. La peinture au couteau, les coulures, les coups de brosse ou de pinceau composent des réseaux de lignes à démêler ou pas.
Lieu
M.A.K. Galerie
24 Avenue Matignon
75008 Paris 8
Tarifs
Gratuit
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