La Dame de fer : le film de la semaine

Plutôt qu'un réel documentaire historique, ce biopic sur Margaret Thatcher est un portrait familial et personnel de la dame de fer. Entre ambitions politiques et enjeux économiques, Phyllada Lloyd revient sur la vie privée d'une femme public. Nous avons donc un peu de politique, un peu de romanesque, un peu de drame et un peu d'histoire, le tout porté par une Meryl Streep incroyable de vraisemblance, elle nous offre une dame de fer tout à fait touchante.

Le film revient sur les débuts de Margaret Thatcher jusqu'à l'heure actuelle. C'est l’œuvre politique dans son ensemble qui est abordée et, comme tout ensemble, il ne permet pas d'entrer dans le détail. Il se construit donc autour des tournants cruciaux de sa carrière.

En 1979, pour la première fois en Europe et dans tout l'Occident, une femme accède à un rôle stratégique en politique. Margaret Thatcher entamera le premier de ses trois mandats en tant que premier ministre britannique. Poste qu'elle occupera donc plus de 10 ans. C'est une Margaret Thatcher qui doit se défaire des effets personnels de son défunt mari, qui se rappelle à elle sous forme de vision, et fait la jonction entre le présent et le passé. Ces souvenirs se traduisent donc par des flashbacks qui nous transportent dans le temps : son adolescence et son influence paternelle, son entrée à l'université, ses premiers pas, sa rencontre avec son futur mari... Des anecdotes à la fois familiales et professionnelles qui révèlent une personnalité intransigeante et travailleuse.

Le film ne prend pas de partie politique, mais plutôt un partie humain, ce que certains trouveront peut-être dommageable, d'autres le trouveront certainement préférable.

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