Après le 1er mars 1997, il y aura un 4 mars 2009. Paris est éliminé de la Coupe de France par une formation de National, Rodez, après prolongation (3-1), sur notamment un doublé de Choplin. Les Parisiens avaient ouvert le score par Traoré mais se seront montrés globalement incohérents et incapables de maîtriser le 12eme de National...
» Equipe du PSG :
Landreau – Ceará, Camara, Traoré, Armand (cap.) – Pancrate, Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau.
» Paris débute bien mais s'endort par la suite
Au coup d'envoi, Le Guen, qui déplore quelques absents, alignait sa meilleure équipe du moment. Et les Parisiens prenaient le match par le bon bout en ouvrant le score par Traoré, lequel reprenait de la nuque un coup-franc de Rothen et trompait Sopalski (0-1, 9e).
Mais par la suite, Paris reculait et ne contrôlait plus trop le jeu au milieu de terrain. Les espaces étaient même nombreux entre le duo Clément-Chantôme et la charnière centrale, ce dont profitait les attaquants ruthénois. Belaud s'infiltrait dans le dos de la défense mais butait sur Landreau (18e). L'attaquant de Rodez tentait ensuite sa chance de loin mais Landreau s'envolait de belle manière pour capter le cuir (21e). C'était au tour ensuite de Choplin de solliciter le portier parisien mais ce dernier veillait au grain (25e).
Les joueurs de la capitale perdaient pas mal de duels et de ballons et se montraient incapables de produire du jeu. Face à l'envie des locaux, cela aurait pu coûter cher mais les hommes de Rizzetto se montraient trop imprécis dans le dernier geste à l'image d'un centre de Cassan mal ajusté alors que Landreau était sorti à son encontre (40e), ou d'une tête de Belaud qui fuyait le cadre (42e).
» Paris étouffé et tout près de la rupture
Au retour des vestiaires, les Franciliens se trouvaient un poil mieux et se procuraient quelques occasions mais le coup franc de Rothen ne surprenait pas Sopalski (50e), pas plus que la frappe de Pancrate (58e). Rodez ne baissait pas sa garde et continuait à faire preuve de détermination dans les duels. Fort logiquement, les pensionnaires de National égalisaient suite à une hésitation de Traoré qui laissait s'échapper Choplin, lequel trompait Landreau à la lutte avec Camara (1-1, 65e).
Les locaux étaient alors déchainés et faisaient souffrir le 2eme de Ligue 1. Les centres fusaient mais personne ou presque n'était à la retombée. Paris se décidait de pousser dans les dernières minutes. L'entrée de Giuly apportait plus de vivacité et Hoarau, à deux reprises, était tout près d'éviter une prolongation mais il ne cadrait pas sa tentative (90e+1), avant de buter sur Sopalski (90e+2). Luyindula se voyait entre temps rattraper in-extremis par Lescure dans la surface (90e+1) et Armand enlevait un poil trop son coup de tête, sur un corner de Makonda (90e+3). La prolongation était inévitable…
» Les Parisiens craquent en fin de prolongation
Et cela débutait bien mal car de suite les Ruthénois se procuraient une énorme occasion par Cassan qui parvenait à frapper au but mais Armand sauvait devant sa ligne. Alet reprenait derrière mais Traoré dégageait encore in-extremis le cuir (90e) ! Une occasion incroyable qui n'incitait pas à l'optimisme tant les Parisiens étaient globalement dépassés au niveau de l'engagement physique. L'entrée de Kezman à place de Clément n'arrangeait rien, le Serbe se signalant surtout par des fautes plutôt que par des frappes.
Le banc parisien était anxieux et avait raison de l'être tant Paris ne parvenait pas à s'approcher du but adverse. Rodez se contentait de rester dans son camp et contrait. Et sur une actio anodine, Choplin tentait sa chance des 35 mètres et voyait sa frappe, légèrement déviée, tromper Landreau (2-1, 115e) ! Incroyable Rodez qui faisait chavirer le stade Paul-Lignon qui explosait même puisque le break était fait dans la foulée par Pacios (3-1, 118e).
Paris est éliminé sans gloire et l'aura entièrement mérité.
Paris, la tête ailleurs, va devoir se plonger dans le championnat…
On a sans cesse répété que le PSG ne s'inclinait que rarement face à un adversaire de plus faible niveau en Coupe de France. Mais cela a bien fini par arriver après l'épisode Clermont 1997 que l'on rappelle à volonté. Il y aura donc un épisode Rodez 2009 et espérons que les joueurs parisiens auront tiré des leçons de ce match où ils auront montré une incapacité incroyable à montrer une once de maitrise. Personne n'a été au niveau et la défaite est logique. Cela va sûrement alléger le calendrier mais il était question d'honneur avant tout ce mercredi soir...
Désormais, Lorient attend Paris samedi en championnat avec pour but de conserver sa deuxième place, en espérant un tout autre visage…