Bien que très heureux de la victoire de son équipe en Coupe de France, Robin Leproux ne considère pas ce titre comme un fin en soi et voudrait qu'il permette au PSG d'aller plus loin, ce qu'il a expliqué sur le site goal.com.
Un président qui remporte un titre est forcément un président heureux et Robin Leproux ne déroge pas à la règle. "C'est une formidable récompense pour le club. On a pu voir un public qui portait le club. Un public uni, qui communiait par le football. Un match plein de suspense, entier, avec un engagement et une sincérité totale des joueurs qui ont été solidaires et talentueux. Un trophée de plus à Paris, c'est formidable. On est qualifié en Coupe d'europe, ça nous donne des perspectives. On est surtout rempli de joie pour nos supporters ce soir."
Cela dit, le président parisien estime que cela ne suffit pas à effacer le reste d'une saison très moyenne. "On est toujours 11e du championnat. Avec cette joie, ce titre majeur pour le club, important pour son avenir, il ne faut pas pour autant faire table rase des évènements du championnat. Avec Antoine, on va beaucoup analyser ce qu'il s'est passé pour que ça ne se reproduise pas la saison prochaine. La saison a eu son point d'orgue avec cette coupe de France, ce qui fait du PSG le club le plus titré depuis 1993. On a beaucoup beaucoup de joie parce qu'il y a eu la manière, tout le monde l'a remarqué. C'était de haute-lutte avec un état d'esprit formidable", a-t-il rappelé.
A cette occasion, l'homme de 50 ans en a profiter pour vanter les mérites de son club. "Paris reste une équipe de Coupe, une équipe de légende, majeure, qui fait rêver, qui attire tous les joueurs et ne laisse pas indifférent tous les spectateurs du football. On a certes des problèmes à régler à Paris, mais c'est un club hors-normes, un club de football exceptionnel", a-t-il lancé. Si l'ambiance générale est à la fête, la direction du PSG continue de travailler pour faire progresser le club l'an prochain. "Heureusement qu'on travaille déjà ! Il sera temps de vous en parler", a-t-il dit pour différer le débat.