Désormais attendu par de très nombreux franciliens amateurs de hard rock, de heavy metal, de hardcore…Le Download Festival Paris s’est déroulé les vendredi 15, samedi 16, dimanche 17 et lundi 18 juin 2018 sur la base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge.
Cette année, le festival avait a en effet créé la surprise en proposant une journée supplémentaire, celle du 18 juin 2018, conviant les Guns N’Roses pour une soirée de clôture exclusive!
Auparavant, ils ont été nombreux à vous faire sautiller, pogoter et slamer ! On pense au show particulièrement bien soigné des Suédois de Ghost, au punk rock de notre adolescence avec The Offspring et NOFX ou bien au rock alternatif toujours aussi efficace de Dave Grohl et sa bande des Foo Fighters ou encore au mythe vivant et toujours aussi en forme Ozzy Osbourne, au set déjanté des Norvégiens de Turbonegro, à la très belle prestation des Scandinaves de Avatar et au concert très endurant de Frank Carter & The Rattlesnakes.
Retour sur ces 4 jours aussi intenses qu’électrisants!
Pour cette première journée du Download Festival Paris 2018, le beau temps est de notre côté ! Et les Canadiens de Billy Talent débutent leur show lorsque je débarque sur le site de la base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge. Certains festivaliers se détendent sur l’herbe tandis que d’autres sont déjà en plein exercice pour se dégourdir les pattes devant la Main Stage 1.
Le chanteur Benjamin Kowalewicz et ses compères ont démontré avec force de quoi ils étaient capables en ce milieu d’après-midi. Et quoi de mieux que de mixer anciens et nouveaux tubes pour en faire la démonstration. Avec sa voix puissante, le chanteur a enchainé les morceaux, de « This Is How It Goes » à « Fallen Leaves » en passant par « This Suffering ».
La suite se fait avec les Suisses de Eluveitie dont les fans ne manquent pas si l’on compte le nombre de t-shirts à leur effigie ce vendredi 15 juin. Faisant dans le folk métal, le groupe nous a véritablement fait voyager avec la présence de plusieurs instruments traditionnels (flûtes, harpe, violon, vielle à roue…).
La voix à la fois puissante et sauvage du leader Chrigel Glanzmann est adoucie par celle de sa comparse Fabienne Erni. Le tout donne un savant mélange dont on s’est délecté avec plaisir notamment sur le morceau "Inis Mona" ; un titre samplé du fameux hit de notre breton favori Alan Stivell, "Tri Martolod" !
Retour sur la Main Stage 1 avec les puissants Allemands de Powerwolf, tous de noir et de cuir vêtus. Et c’est une très belle messe que le groupe nous a offert grâce à leur énergie débordante et leur sourire. N’hésitant pas à s’exprimer dans un français plutôt très correct, Powerwolf a véritablement fait le show.
Le charismatique chanteur, Attila Dorn, et ses deux guitaristes - Matthew Greywolf et Charles Greywolf – n’ont pas cessé de jouer avec le public. Un public qui pourra d’ailleurs retrouver Powerwolf en concert à Paris, au Bataclan, à la rentrée.
Autre style et autre ambiance avec Alestorm qui se décrit comme un « groupe de pirate metal », originaire d’Ecosse (on a d’ailleurs aperçu quelques spectateurs déguisés en pirate dans le public).
Dévoilant une scénographie très colorée avec un canard géant sur scène, le groupe aime les live. Ca se voit. Ils s’amusent entre eux et avec le public, enchaînant les grimaces pour notre plus grand bonheur. Avec son Keytar et son kilt rouge, le leader Christopher Bowes a enchainé les hits à l’instar de « Drink », « Mexico » ou encore « Hangover ».
C’est au tour des Suédois d’Opeth de faire le show à présent avec leur heavy metal bien huilé et maîtrisé qui semble avoir séduit un public déjà conquis. En selle depuis 1990, les Scandinaves savent y faire et le chanteur Mikael Åkerfeldt est expert en la matière. Il nous l’a montré une fois de plus même si la présence scénique pêchait quelque peu à notre goût…
Place à l’une des têtes d’affiche de ce vendredi 15 juin 2018 : Ghost ! Et les nombreux fans présents ont pu découvrir en live quelques morceaux extraits du nouvel album du groupe, intitulé "Prequelle", à l’instar de « Ashes », « Rats », « Faith », « Miasma » (avec la venue de Papa Emeritus 0 pour la partie au saxophone), ou encore « Dance Macabre ». Mais les anciens tubes étaient aussi au programme avec les incontournables « From the Pinnacle to the Pit », « Cirice », « Year Zero », « He Is » ou encore « Square Hammer ».
Pour ce nouveau spectacle, le leader Tobias Forge a délaissé son rôle de Papa Emeritus pour camper celui du Cardinal Copia au look plus mafieux. Côté scèno, le chanteur était entouré de 7 musiciens arborant fièrement leur masque argenté, le tout dans une église reconstituée, comme à leur habitude. Très belle démonstration du groupe avec un show maîtrisé et soigné.
Enfin, autre tête d’affiche de ce vendredi et du festival : Ozzy Obourne. A 69 ans, l’ancien leader de Black Sabbath est toujours heureux d’assurer des tournées. Visiblement comblé d’être au Download France, le chanteur a livré une très belle prestation de 1h45 faisant bien évidemment la part belle à plusieurs de ses hits comme « Bar kat the moon », « Mr Crowley » ou encore « Crazy Train », « No More Tears » et « Paranoid », le tout dans une très belle scéno avec une croix géante sur scène, des lasers, des écrans géants…
Les fans ont aussi eu la joie de retrouver Zakk Wylde à la guitare !
Après une première journée bien remplie, on trépigne d’impatience à l’idée de découvrir celle du samedi 15 juin avec Avatar, NOFX ou encore Marilyn Manson à l’affiche.
Belle deuxième journée qui s’annonce en ce samedi 16 juin avec en point d’orgue Marilyn Manson.
Mais en attendant, on débarque sur le site du festival pour la fin du set des Japonais de Crossfaith qui nous prouvent bien qu’il n’y a pas que la J-Pop au Pays du Soleil Levant et que le métal y a toute sa place !
Au tour des français de Alcest de défendre leur place à présent sur la Main Stage 2. Avec son style oscillant entre le post-black metal et blackgaze français, ce projet musical est formé autour de Stéphane Paut, alias Neige. Et une chose est certaine : Alcest joue désormais dans la cour des grands grâce à des ambiances atmosphériques à la fois envoûtantes et euphorisantes qu’on aurait bien souhaité plus longues...
Place désormais à l’une des très belles découvertes scéniques du festival. Ils nous viennent de Norvège et sont souvent définis comme les Village People du punk ! Eux, ce sont les Turbonegro et ils ont littéralement conquis le public grâce à leur énergie débordante et leur set totalement déjanté.
Vêtus de différents costumes (policier pour le bassiste, fermier pour le guitariste puis short ultra court laissant apparaître ses nombreux tatouages, casquette en cuir et maquillage outranciers pour le chanteur), les membres du groupe ont véritablement fait le show comme on dit à coup de morceaux punk rock très efficaces et de dandinements exagérés. C’est tout naturellement sur le morceau « Simply the best » de Tina Turner que Turbonegro a salué ses fans dans la joie et la bonne humeur.
On retourne en France avec les très réputés Betraying The Martyrs. Faisant dans le deathcore et le metalcore, le groupe a prouvé au public que l’on pouvait être français et proposer du vrai métal grâce notamment à la voix gutturale et puissante de Aaron Matts. Le groupe en a bien évidemment profité pour mettre à l’honneur les titres extraits de son dernier opus, "The Resilient", sans oublier de jouer le morceau écrit après les attentats de Paris de 2015, « Won't Back Down ».
Il y a du monde qui se presse devant la Main Stage 1 pour découvrir le phénomène américain Hollywood Undead. Originaire de Los Angeles, le gang masqué a débarqué sur scène les uns après les autres. Un titre a suffi pour mettre le public dans tous ses états. Il faut dire que le groupe sait comment électriser la foule : allier hip hop et métal à la perfection, comme avait l’habitude de le faire Linkin Park.
Au final, on en est ressorti avec la furieuse envie de sautiller partout et savoir qui se cache derrière ces maques. Pour cela, il a fallu attendre le 3ème titre. Apothéose lorsque Hollywood Undead a repris « Enter Sandman » de Metallica puis « Du Hast » de Rammstein.
Retour à la Main Stage 2 et au punk des années 90’s avec l’un des groupes pionniers dans le domaine : NOFX. Et malgré les années qui passent, leur style fonctionne toujours à merveille avec un Fat Mike, toujours aussi bavard et moqueur. Vêtu pour l’occasion d’une robe plutôt moulante, de vernis à ongles et d’une paire de lunette rose, le chanteur arborait toujours aussi fièrement sa belle crête !
Les fans en ont eu pour leur compte avec plusieurs hits au programme à l’instar de « Murder The Governemnt », « Leave it Alone » ou encore « Linoleum » sans oublier la fameuse reprise de Joe Dassin « Champs-Elysées » sous les yeux amusés de Noodles, le guitariste de The Offspring, présent sur le côté de la scène.
Direction la Main Stage 1 pour (re)découvrir un groupe très plébiscité par le public et déjà présent sur la première édition du Download Festival Paris : les Suédois de Avatar.
Misant comme à leur habitude sur une très belle scénographie, avec effets pyrotechniques et feu d’artifice, le chanteur Michael Gustaf Eckerström et le guitariste Jonas « Kungen » Jarlsby ont surgi du dessous de la scène sous un tonnerre de cris et d’applaudissements. Le décor était là, bien planté et théâtralisé avec des costumes de scène toujours aussi soignés (redingote noire pour tout le monde).
Faisant notamment honneur à leur dernier album, "Avatar Country", les membres de Avatar ont livré une incroyable prestation marquée par une énergie débordante, les grimaces perpétuelles et communicatives du chanteur et leur style musical entraînant oscillant entre le death metal mélodique et le heavy metal.
Retour dans le passé à présent avec The Offspring qui ont rassemblé samedi soir un très large public, de 7 à 77 ans ! Si Dexter Holland et ses compères ont pris de l’âge, entraînant une agilité et une maîtrise moins précises qu’auparavant, les américains ont souhaité faire plaisir à leur public en proposant une belle set list avec plusieurs vieilleries qui nous ont fait remonter le temps à l’instar de « All I Want », « Come Out and Play », « Gone Away » en version piano ou encore « Pretty Fly (for a white guy) », « The Kids Aren't Alright » et l’incontournable « Self Esteem ».
On termine la journée du 16 juin avec l’une des autres têtes d’affiche du festival : Marilyn Manson. Ce soir-là, il y a les fans de la première heure, aux premiers rangs, les curieux, plus en retrait, et les détracteurs qui ne tardent pas à quitter le site du festival.
Pourtant, le set livré ce soir-là était loin d’être le pire et, ce, malgré de multiples larsens… Marilyn Manson a même fait monter sur scène à plusieurs reprises des spectatrices dont l’une arborait fièrement une pancarte « Kill 4 You ».
Le chanteur a bien évidemment interprété quelques morceaux extraits de son dernier album "Heaven Upside Down" mais les anciens hits étaient évidemment à l’honneur avec le trio gagnant « Rock is dead », « The Dope Show » et « Sweet Dreams ».
La suite des festivités dimanche 17 juin avec les Foo Fighters mais aussi Frank Carter & The Rattlesnakes ou encore The Hives.
Troisième journée du Download Festival Paris, édition 2018, et la fatigue commence à se lire sur certains visages…
Mais qu’importe, le show continue et débute en ce dimanche 17 juin 2018 avec la très belle surprise française de The NoFace. Grâce à Oma Jali, chanteuse à l’énergie débordante et au sourire communicateur, puis aux talentueux musiciens masqués (ceux-là même qui accompagnaient Skip The Use), le set de The NoFace a réveillé les festivaliers encore un peu assoupis qui n’ont d’ailleurs pas hésité à entamer un circle pit dès 14h30 !
On continue de s’échauffer avec The Struts et son chanteur aux faux airs de Freddie Mercury et Mick Jagger. Derrière ce groupe britannique en selle depuis 2012, se cachent le chanteur Luke Spiller et le guitariste Adam Slack. Entourés également d’un bassiste et d’un batteur, le groupe a offert un glam rock efficace et dynamique porté par la voix puissante et l’énergie débordante de son chanteur Luke.
Autre groupe britannique à fouler le site de la base aérienne 217 de Brétigny ce dimanche : Wolf Alice. Porté par la voix élastique de la chanteuse Ellie Rowsell, Wolf Alice a déjà deux albums à son actif aux morceaux plutôt irréguliers en live. Certains titres manquaient en effet de puissance à notre goût alors que d’autres nous ont littéralement transportés, nous faisant par moment penser à Hole ou Elastica.
C’est au tour des Suédois de Royal Republic d’entrer dans l’arène. Vêtus de costumes scintillants, les Scandinaves ont su faire danser les festivaliers grâce à leurs sourires ravageurs, à leur énergie communicative et surtout à leur son garage rock plus qu’efficace. Nous rappelant le style musical de leur compatriotes The Hives, programmés un peu plus tard dans la soirée, Royal Republic nous a conquis avec une set list mettant à l’honneur plusieurs de leurs hits : « Tommy-Gun », « Underwear » ou encore « Baby » sans oublier une belle reprise de Metallica, « Battery ».
Retour sur la Main Stage 1 avec l’un de nos chouchous : l’infatigable et déjanté Frank Carter & The Rattlesnakes ! Seulement vêtu d’un short et laissant ainsi apparaître ses très nombreux tatouages, le rouquin britannique n’a pas attendu longtemps (seulement deux titres) pour s’offrir un petit slam puis un bain de foule dans la fosse allant ainsi à la rencontre des festivaliers.
Ne pouvant s’empêcher de gesticuler et d’aller d’un côté de la scène à l’autre, l’artiste assure aussi vocalement. Bref, un bête de scène underground comme on aimerait en voir plus souvent !
Au tour de Dead Cross de faire le show. Derrière ce nouveau super groupe se cachent Mike Patton, de Faith No More mais aussi de Tomahawk, et le batteur Dave Lombardo. Ensemble, ils nous proposent un style entre Thrash, punk et noise schizoïde qui ne nous a personnellement pas touché.
La Suède est à nouveau à l’honneur peu avant 19h sur la Main Stage 1 avec les euphoriques membres de The Hives. Avec leur costume noir et blanc, les Scandinaves ont fait le show comme à leur habitude notamment grâce à leur chanteur Pelle Almqvist qui n’a pas pu s’empêcher d’aller saluer la foule dès le 2ème titre.
Sautant et gesticulant sans cesse, le leader n’a laissé aucun répit à ses fans et a enchaîné les hits : « Come On! », « Walk Idiot Walk » ou encore « Main Offender » sans oublier l’incomparable et dynamique « Tick Tick Boom » !
Il y a du monde qui se presse devant la Main Stage 2 pour assister au show des Français de Mass Hysteria. Et il a fallu attendre l’heure fatidique de 19h50 pour découvrir la scénographie proposée par le groupe, jusque là protégée par un immense drapeau à leur effigie.
Et pour fêter leur 25 ans, le groupe avait mis les petits plats dans les grands avec une très belle mise en scène : percussions japonaises, hommes masqués, pom pom girls, danseuses brésiliennes et hits en masse, le tout porté par un Mouss en grande forme même si le stress était là, a-t-il confié au début.
Pour l’occasion, le groupe avait concocté pour ses « furieux et ses furieuses » une très belle set list avec au programme : « Contraddiction », « L'Enfer des Dieux » ou encore « Positif à bloc ».
Enfin, c’est au tour des américains de Foo Fighters de faire le show pendant 2h30 non stop ! Dave Grohl et ses acolytes ne pouvaient être plus en forme pour cette grande première au Download France. Pour le coup, le groupe a enchaîné les hits dont certains en version rallongé. En vrac, les festivaliers ont eu droit à « All My Life », « The Pretender », « My Hero », « Breakout », « Best of You » ou encore « Times Like This » et « Everlong ».
Les Foo Fighters se sont également autorisés quelques reprises comme « Blitzkrieg Bop » mais aussi « Under Pressure ». Sur ce morceau, Dave Grohl a repris ses anciennes habitudes, passant derrière la batterie alors que Taylor Hawkins a pris le micro, accompagné pour le coup par Luke Spiller de The Struts.
Le groupe ne pouvait pas faire plus plaisir à ses fans franciliens, visiblement heureux de les retrouver en France et conquis par ce show très réussi !
Prête pour l’ultime journée du lundi 18 juin avec les Guns N’Roses en clôture !
Ultime journée du Download festival Paris, édition 2018, avec en clôture le groupe Californien d’Axl Rose, les Guns N Roses.
Mais en attendant, on file voir Jonathan Davis. Le chanteur américain n’est pas là entouré de Korn comme lors de la première édition parisienne mais c’est pour promouvoir la sortie de son premier album solo que l’artiste est actuellement en tournée. Jonathan Davis a en effet publié en mai dernier l’excellent disque "Black Labyrinth" avec des titres que le chanteur a donc défendu avec ferveur sur la Main Stage 1 le lundi 18 juin 2018.
Au menu ? « Underneath My Skin », « Everyone » ou encore « Basic Needs », « Walk on by » et « What It is », le tout avec le talent et la voix qu’on lui connaît. Pour le coup, Jonathan était entouré de plusieurs instruments à cordes dont un violon et un violoncelle.
Direction la Warbird stage à présent pour découvrir un groupe dont beaucoup de monde ont parlé ces derniers jours sur le site du festival. Et c’est un incroyable voyage spatio temporal que nous avons vécu lors de cette magnifique prestation de Greta Van Fleet. Ils ont le son et le look des années 70’s mais n’ont pas l’âge… Âgé d’une vingtaine d’années, les frères Josh Kiszka, Jake Kiszka et Sam Kiszka, puis le batteur Danny Wagner sont déjà comparés aux mythiques Led Zeppelin.
Et on comprend mieux pourquoi quand on les voit sur scène. Il y a tout d’abord la voix suraiguë du chanteur Josh qui rappelle celle de Robert Plant. On y trouve aussi quelques sonorités de Janis Joplin par moment. Il y a ensuite le fascinant jeu de guitare de Jake qui nous a d’ailleurs offert un beau spectacle en jouant guitare dans le dos sans aucune fausse note !
Visiblement intimidé de jouer devant autant de monde, Greta Van Fleet n’a pas perdu son sang froid et devrait s’habituer à la foule car ce groupe américain risque fort d’aller très loin et d’enchaîner les tournées ces prochaines années!
Retour sur la Main Stage 1 pour (re)découvrir les Danois de Volbeat, déjà présents lors de la première édition parisienne du Download.
Toujours aussi en forme et souriant, le leader Michael Poulsen a su porter la foule grâce à sa belle énergie et ses mélodies entraînantes. Faisant la part belle à son dernier opus "Seal the Deal & Let's Boogie" paru en 2016 (« The Devil's Bleeding Crown », « Seal the Deal »…), Volbeat s’est aussi autorisé une belle reprise de Johnny Cash avec « Sad Man's Tongue » avant de finir sur leur hit « Still Counting » repris en cœur par les fans du premier rang.
Autre ambiance sous la tente de la Warbird stage avec Seether. Le groupe Sud-Africain nous a montré que le post grunge et le rock alternatif avaient tout à fait leur place dans un festival de métal notamment grâce à la voix si caractéristique de Shaun Morgan et au jeu de guitare et de basse de ses acolytes. Les fans ont notamment eu droit à quelques morceaux extraits de leur dernier opus baptisé "Poison The Parish", paru en mai 2017, comme « Let You Down » et « Betray and Degrade ».
C’est enfin au tour des incontournables Guns N’Roses de monter sur scène après un an d’absence en France. Annoncé pour 20h, c’est finalement à 20h30 que Axl Rose et ses compères ont daigné entrer dans l’arène.
Bandana rouge autour de la tête, lunette de soleil sur le nez, jeans troué et chemise attachée autour de la taille, Axl Rose a conservé son style des années 90’s. La voix, quant à elle, a quelque peu perdu de son intensité et n’est pas toujours d’une extrême justesse.
Mais qu’importe, l’énergie est là, et les hits aussi pour notre plus grand bonheur : « Welcome to the jungle », « Live and Let Die », « Sweet Child O' Mine », « Chinese Democracy », « You Could Be Mine », « November Rain » ou encore « Don't Cry » et « Paradise City » sans oublier quelques reprises avec « Wish You Were Here » des Pink Floyd avec Slash et Richard Fortus pour un beau duo de guitares mais aussi « Black Hole Sun » de Soundgarden.
Une fois encore, le Download Festival Paris a illuminé notre mois de juin avec de belles découvertes musicales, d’excellentes retrouvailles avec d’anciens groupes et des prestations à couper le souffle comme on aimerait tout simplement en voir plus souvent. Alors merci le Download et à l’année prochaine !
Attention, notre dernier passage remonte à plus de 4 ans, le cadre et l’expérience ont pu évoluer.
Lieu
Centre d'Essais en Vol
91220 Brétigny-sur-Orge
91220 Bretigny sur Orge
Site officiel
www.downloadfestival.fr