La France s'ouvre de nouveau au monde dès le 1er juillet 2020. La Chine pourrait être l'un de ces pays dont les ressortissants peuvent venir en Europe, mais à une condition : qu'elle pratique la réciprocité. En effet, la Chine ouvre peu à peu ses frontières, mais les Européens semblent pour l'instant exclus des chanceux détenteurs de visas chinois.
Cette demande de réciprocité est en réalité un grand enjeu diplomatique. L'Union Européenne a eu un grand sommet bilatéral avec la Chine le 22 juin 2020 et à cette occasion, la présidente de l'Union Européenne aurait déclaré : "La pandémie de COVID-19 et un certain nombre de défis bilatéraux et multilatéraux majeurs montrent clairement que le partenariat UE-Chine est crucial, que ce soit sur les plans du commerce, du climat, de la technologie ou encore de la défense du multilatéralisme. Mais pour que notre relation évolue encore, elle doit être davantage fondée sur des règles et sur la réciprocité, de manière à assurer des règles du jeu véritablement équitables."
Lors de ce sommet, l’UE a souligné que "les responsabilités sont partagées dans la participation aux efforts à l’échelle mondiale pour arrêter la propagation du virus, stimuler la recherche dans le domaine des traitements et des vaccins, et soutenir une relance mondiale verte et inclusive." Elle a aussi appelé la Chine à faciliter le retour des ressortissants européens expatriés en Chine.
Avec 2,2 millions de touristes en France en 2018, et 4 millions d'euros dépensés en France, selon les chiffres d'Atout France, les Chinois "représentent notre 1ère clientèle hors Europe. 2021 est prévue comme l'année franco-chinoise du tourisme culturel, reste à savoir si elle aura vraiment lieu.