« Les parents ne sont pas enseignants, ce n’est pas leur rôle de faire l’école à la maison ! ». Rodrigo Arenas, le coprésident de la fédération des parents d’élèves FCPE ne décolérait pas face à nos confrères du Parisien. Il réclame la mise en place de « tiers lieux » pour accueillir les élèves, sous la responsabilité d’animateurs, et avoir la possibilité de faire classe en demi-groupe. Cette solution a été envisagée et préparée par la Maire de Paris, Anne Hidalgo, dès août 2020.
La peur derrière tout cela ? En plus du risque que leurs enfants tombent malades, c’est la crainte qu’ils soient inégaux dans leur apprentissage. « Certains élèves ont dû travailler sur un téléphone portable, faute d’ordinateur disponible. Leur année scolaire 2019-2020 a été sacrément perturbée », souligne-t-il.
Les résultats des évaluations nationales de début d’année sont d’ailleurs tombés ce lundi et montrent que le confinement a eu un impact sur les résultats des élèves de CP et CE1.
Les professeurs, eux, réclament des effectifs en plus, pour diviser les classes ou bien poursuivre les cours si l’un d’eux est malade ou cas contact. Mais il n’en est rien encore, et le ton monte face au ministère de l’Éducation Nationale, qui se contente d’adapter un protocole sanitaire impossible à tenir pour beaucoup. Ce mardi, une « grève d’avertissement » rassemble les professeurs de tous niveaux du système scolaire. Ils seraient 20 % à la suivre.
