Paris est une ville d'Europe où l’on suffoque beaucoup. La preuve avec cette étude menée par la célèbre revue scientifique "The Lancet planetary health". Selon elle, la capitale française serait la quatrième ville où la pollution de l'air tuerait le plus en Europe. Chaque année, le dioxyde d’azote émis par l'important trafic routier serait responsable de 2 575 morts prématurées à Paris, soit environ 7% de la mortalité.
Dans le haut de ce classement, on trouve la ville de Madrid, en Espagne, suivie d’Anvers en Belgique, et de Turin en Italie.
Concernant les décès liés aux particules fines PM2,5 (trafic routier, chauffage au bois, industrie…), Paris se situerait en revanche à la 370e place de ce classement, avec tout de même 2 822 morts prématurées chaque année.
Mais alors, quels sont les bons élèves selon cette étude ? Les villes nordiques sans exception, avec notamment Reykjavik en Islande, Tromsø en Norvège, Umea en Suède et Oulu en Finlande. Dans ces métropoles, le nombre de morts est proche de zéro.
Comme le soulignent certains chercheurs, respecter les recommandations de l'OMS permettrait d'éviter plus de 1 400 décès par an à Paris.