Avis aux Parisien.nes et aux Francilien.nes ! La situation sanitaire actuelle a mené à une baisse de la fréquentation des transports en commun en Ile-de-France. En effet, Ile-de-France Mobilités relève, depuis décembre 2020, une fréquentation "stable" des bus, métros, RER et trains, mais tout de même 50% en deçà de la fréquentation habituelle des transports, hors crise sanitaire.
Aussi, Ile-de-France Mobilités a indiqué que l'offre diurne des transports, jusqu'à présent aussi élevée qu'à l'accoutumé, allait désormais être réduite en dehors des heures de pointe, à compter du lundi 1er mars. "Au vu de la réalité du trafic, l'offre en journée est ajustée progressivement pour les lignes les moins fréquentées (près de 90 % de l'offre habituelle)" indique ainsi IDF Mobilités au Parisien. Néanmoins, rien n'est amené à changer pour l'instant "sur les lignes les plus fréquentées comme les métros lignes 7 et 13 ou le RER B."
"L'offre a été ajustée progressivement en s'adaptant aux différentes modalités du couvre-feu depuis le début de l'année. Ces ajustements se sont faits de manière très progressive pour coller à la réalité du trafic, en concertation permanente avec les associations d'usagers." détaille Ile-de-France Mobilités.
Dans les faits, les voyageurs parisiens et franciliens doivent s'attendre, dès le 1er mars, à trouver moins de métros à quai durant les heures creuses, et devoir patienter en moyenne 1 minute de plus. "Parfois, cela sera un métro toutes les 4 minutes au lieu de 3 minutes, ou toutes les 2 minutes 20 au lieu de 2 minutes. Les gens ne perdront pas de temps" confirme Arnaud Bertrand, le président de l'association d'usagers Plus de Trains à nos confrères du Parisien. "La réduction d'offre sera quasi indolore pour les voyageurs."
