Alors que la campagne de vaccination s'accélère et malgré la menace des variants, le gouvernement a adopté une autre stratégie pour contrer l'épidémie de coronavirus. Pour l'heure, plutôt qu'un reconfinement national, l'exécutif aura préféré des mesures locales. Mais alors que la situation se dégrade dans certaines zones à l'instar de l'Île-de-France, des élus locaux ainsi que des médecins réclament un durcissement des restrictions.
Un conseil de Défense sanitaire est déjà prévu ce mercredi 31 mars en vue de décider de nouvelles mesures. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, Emmanuel Macron indique que "Pour les jours qui viennent, nous allons regarder l’efficacité des mesures de freinage et nous prendrons si nécessaire celles qui s’imposent. Mais à cette heure rien n’est décidé".
L'exécutif avait-il tort de ne pas opter pour un confinement national ? "On a pris des mesures proportionnées à la situation" assure le président : " L'unanimité scientifique n'a jamais été au rendez-vous. Et parfois, les faits du lendemain viennent contrecarrer les certitudes de la veille. Certains nous disaient: 'En février, vous allez prendre le mur'. On ne s'est pas pris le mur"
Quant à la fermeture des écoles, Emmanuel Macron rappelle à nouveau qu'il s'agit là d'une solution de dernier recours. Il promet par ailleurs une accélération du rythme des vaccination qui permettrait à la France de rattraper le Royaume-Uni.