Le service de location de vélos à assistance électrique Véligo a annoncé la mise en place d’un "contrôle des distances parcourues et du nombre de trajets effectués par vélo". Derrière cette mesure, il y a la volonté d'interdire aux livreurs à vélo des plateformes de restauration, comme Deliveroo ou UberEats, d'utiliser le service Véligo.
Selon le règlement, il est interdit d’effectuer plus de 300km et 70 trajets par semaine. Le service rappelle également que l'utilisateur s'engage à utiliser le vélo seulement en tant que particulier, et non dans un but professionnel. Mais Véligo a constaté que "certains utilisateurs ne respectent pas cette condition". En conséquence, si il est constaté un usage professionnel ou un dépassement du plafond autorisé, le service indique qu'il va "couper l’assistance électrique et résilier immédiatement le contrat".
Velib' a rencontré le même type de problèmes avec sa flotte de vélos. Pour y pallier, ils ont décidé de limiter à deux trajets par jour l'abonnement principal. Au-delà, il faudra débourser un euro par trajet supplémentaire. Ces mesures vont rendre plus difficile le travail des livreurs à vélo, mais Sylvain Raifaud, président d'Autolib, évoque "la responsabilité des plateformes qui se cachent derrière le statut d’auto-entrepreneur. C’est du salariat, et comme tout employeur, les plateformes sont tenues de mettre à disposition des outils de travail, à savoir des vélos, à leurs salariés".
La Maison des Coursiers, lieu de repos pour les livreurs, a ouvert à Barbès
La première Maison des Coursiers de Paris a ouvert ses portes dans le 18e arrondissement. Voulu comme un "lieu de repos" pour les livreurs et coursiers, l'établissement propose un local pour se poser, manger, idéalement se doucher, mais aussi des ateliers associatifs pour aider les travailleurs dans leurs démarches quotidiennes. [Lire la suite]