Chose promise, chose due. Après l'annonce générale du président Macron concernant les différentes aides à destination des entreprises lourdement touchées par l'épidémie de Covid-19, Bruno Le Maire a précisé ce lundi 19 octobre l'action de l'État en la matière. À propos des prêts participatifs, utiles à la reconstitution des fonds propres pour les entreprises en difficulté, le ministre de l'Économie et des Finances a "fixé désormais comme ambition 20 milliards d'euros d'encours" à ces fins.
Concrètement, l'objectif du gouvernement est limpide : renforcer les fonds propres des entreprises par l'intermédiaire de prêts participatifs alloués par les banques (mais garantis par l'État), d'ici deux ans. Pour expliquer cette annonce, le patron de Bercy a indiqué avoir pris en compte et "entendu les critiques d'un certain nombre d'économistes qui disaient que ces prêts participatifs étaient insuffisants, que la reconstitution des fonds propres devait être plus forte". Message reçu par l'exécutif, qui officialise aujourd'hui cette facette de sa stratégie économique.
Forcément, rien de surprenant étant donné que le plan de relance de 100 milliards, dévoilé dans le courant de l'été, prévoyait déjà la mise en place d'un tel dispositif. Sauf que la somme précise allouée pour les fonds propres des entreprises n'était pas encore connue, et restait à fixer. On rappelle que le même plan de relance consacre 40 milliards d'euros à l'industrie, et à la réduction des impôts de production.