« Nous vivons le début d'une vague Omicron », alertait Gabriel Attal, ce mercredi 22 décembre. Les chiffres semblent lui donner raison. Lors d'une conférence de presse citée par le Parisien ce 23 décembre, le Professeur Arnaud Fontanet a indiqué que « Le variant Omicron est déjà majoritaire en Île-de-France. On s’attend à ce qu’on ait des centaines de milliers de cas par jour au mois de janvier sur le territoire français. »
Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, le taux d'incidence en Île-de-France explose : à Paris, il a atteint un seuil critique. Sur le plateau de BFMTV ce jeudi 23 décembre, Anne Hidalgo s'inquiétait : « « Aujourd’hui par exemple sur Paris le taux d’incidence est de 1 000 sur 100 000. Ça veut dire qu’un [habitant] sur cent aujourd’hui a le Covid. »
La maire de Paris attaque de front le gouvernement et dénonce un « manque de préparation, peut-être lié au fait que [le gouvernement n’a] pas voulu dire aux Français avant les fêtes de Noël ce qui était en train de se passer » Elle reproche aussi à l'exécutif des décisions qu'elle juge dangereuses : Anne Hidalgo cite notamment le choix de changer le protocole sanitaire dans les écoles, qui ne ferment désormais plus les classes dès le premier cas avéré.
La candidate PS aux élections présidentielles assure qu'elle optera pour une meilleure politique hospitalière si elle atteint l'Elysée. Elle se déclare également en faveur d'une vaccination obligatoire et souhaite une gestion de la crise plus transparente. « Moi depuis très longtemps, ce que j’aurais fait, c’est beaucoup plus associer les citoyens. (…) », assure la maire de Paris.
Lancée depuis plusieurs mois dans sa campagne présidentielle, Anne Hidalgo semble résolue à aller le plus loin possible dans cette élection, malgré des résultats de sondage en sa défaveur. La socialiste a assuré qu'elle ne retirerait pas sa candidature si Christiane Taubira choisissait de se présenter également.