Paris obtient un bon nul à Lyon (0-0) au terme d'une partie où il aura affiché une belle solidité. Même s'il a manqué de lucidité en contre, le PSG a su tenir le choc face à un Lyon extrêmement revanchard. Les hommes de Le Guen restent 4emes, toujours à un point du 3eme, Lyon.
» Tactique des équipes :
PSG : Le Guen a aligné une composition sans surprise avec un 4-4-2 classique où Giuly et Hoarau étaient associés en attaque.
Lyon : Grosse surprise par contre côté lyonnais avec la titularisation de Pjanic, Mounier sur les côtés et Bodmer au milieu dans un 4-2-3-1. Makoun, Ederson et Keita en ont fait les frais.
» Paris réalise de bons débuts avant de laisser le jeu à l'OL
D'entrée, on sentait des Parisiens libérés entamer la rencontre. Les visiteurs perturbaient leurs hôtes grâce à un Sessegnon de feu. Mais c'est Giuly qui se signalait, en étant d'abord victime d'un accrochage de Clerc à l'entrée de la surface qui aurait logiquement mérité un coup franc alors qu'il filait seul au but (5e), puis en ne cadrant pas son coup de tête sur un bon centre de Sessegnon (6e). Le début de partie était rythmé et les joueurs de la capitale se lâchaient, à l'image de Camara monté sur un contre mal achevé par Rothen, qui envoyait sa frappe au-dessus (11e).
Après un quart d'heure de rôdage, les Lyonnais se mettaient enfin à jouer mais on sentait un manque de spontanéité dans les enchaînements, bien logique au vu de la composition de départ. On tentait donc de loin mais Mounier (14e), Juninho (22e) ou Bodmer (32e) n'inquiétaient guère Landreau, solide à son poste. Les Franciliens n'opéraient qu'en contre mais gâchaient leurs actions par un manque de précision dans la dernière passe. Tout le symbole en était Sessegnon, capable de gestes de grande classe mais aussi capable de rater ses passes.
L'OL intensifiait la pression en fin de première période. Toulalan frappait au-dessus (37e), tandis que Juninho sollicité les poings de Landreau (43e). Puis venait le fait de cette fin de premier acte avec une main de Ceará non sifflée dans la surface et qui aurait pu mériter un penalty (44e). Paris s'en sort bien…
L'énorme occasion de Hoarau, Lyon pousse en fin de match
Au retour des vestiaires, Paris continuait à se montrer entreprenant. Une longue ouverture de Ceará arrivait sur Hoarau lancé à la limite du hors-jeu et qui s'en allait défier Lloris mais le portier lyonnais avait le dernier mot et gagnait son duel (57e) ! Incroyable occasion du meilleur buteur parisien qui sonnait comme la dernière opportunité du PSG.
Car l'OL allait pousser à mesure que les Parisiens étaient cuits et que Sessegnon sortait complètement de son match, en tentant beaucoup trop de choses individuellement, et même du terrain puisque Le Guen le remplaçait par Pancrate et que Luyindula remplaçait un Giuly bien fantomatique. Juste auparavant, Landreau était à la parade devant Clerc, seul face à lui (70e).
Les hommes de Puel continuaient d'avoir la possession du ballon et faisaient face à des adversaires repliés. Les changements amoindrissaient les visiteurs et les contres étaient vraiment mal négociés. Juninho, sur coup franc, obligeait Landreau à dévier du bout des gants (80e), avant que le portier parisien ne voie avec soulagement la tentative de Benzema s'écraser sur son poteau (84e) ! Cela signait la dernière grosse opportunité de l'OL.
Les Rhodaniens se sont heurtés à une solide défense et c'est bien la grosse satisfaction de la soirée pour Paris. Car il y a encore des choses à revoir au niveau de l'animation offensive et ce 0-0 demeure tout à fait logique…
» Paris conserve sa quatrième place et reste en course pour la Ligue des Champions
Livrant une partie solide, les Parisiens ont malheureusement manqué de lucidité lors des nombreux contres qu'ils ont eu à négocier. S'appuyant sur une charnière Sakho-Camara tout bonnement impressionnante de solidité et de sérénité, Paris a tenu le choc face, il est vrai, à un OL qui n'a rien à voir avec ses devanciers. Offensivement, les hommes de Le Guen ont manqué de poids avec un Giuly perdu, un Sessegnon qui semble plus penser à sa pomme qu'au collectif et un Hoarau pas assez soutenu et qui a manqué l'occasion du match côté PSG.
La satisfaction est donc d'avoir retrouvé de la solidité et gageons que ce sera un gros atout pour la fin de saison. Désormais, le calendrier qui attend Paris s'annonce à sa portée même s'il faudra rester vigilant. Une place en Ligue des Champions est donc encore possible et il reste cinq matches pour y accéder. Prochaine étape : la réception de Rennes dimanche 3 mai !