Alors que le Conseil Fédéral a refusé la proposition de conciliation du CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) et infligé au PSG un match à huis clos avec sursis pour "jets de fumigènes et de projectiles à répétition", le club a réagi à ce sujet sur PSG.fr, regrettant que ses efforts en la matière ne soient pas pris en compte.
Voici le communiqué dans son intégralité :
"Le Paris Saint-Germain prend acte du rejet par la Fédération Française de Football de la proposition de conciliation du CNOSF à propos de la décision de la commission supérieure d’appel de la FFF du 31 mars 2009, infligeant notamment un match à huis clos avec sursis au Club.
Sur la forme, le Paris Saint-Germain tient à souligner les positions contradictoires de la Fédération Française de Football, qui par la voix de son Président regrette la « judiciarisation » du Football et de l’autre rejette une proposition de l’organe de conciliation du sport français, obligeant par là même le Paris Saint-Germain à entamer une action judiciaire pour faire reconnaître le bien fondé de sa position, alors que le CNOSF l’avait pour sa part reconnu.
Sur le fond, cette décision de la Fédération Française de Football illustre la méconnaissance des dirigeants des instances du football français des difficultés auxquelles l’ensemble des clubs de football de notre pays, quelque soit leur niveau, doivent faire face en matière de sécurité.
Elle montre également, hélas, que la Fédération Française de Football, afin de donner l’apparence de traiter le problème de la sécurité dans les stades, préfère continuer à sanctionner les clubs, malgré les mesures de plus en plus efficaces mises en œuvre par ceux-ci, plutôt que de répondre favorablement à la demande du Paris Saint-Germain, relayée par le CNOSF, de travailler conjointement avec les clubs, la Ligue de Football Professionnelle et les pouvoirs publics afin de continuer à faire progresser ce sujet particulièrement délicat.
Les difficultés rencontrées récemment par la Fédération Française de Football en matière de sécurité lors de l’organisation du match France-Turquie devraient pourtant amener les dirigeants de la Fédération à revoir leur position."