Sébastien, qui a par ailleurs évoqué la question de sa succession à la présidence du PSG (Cliquez ici), a évoqué son rôle, le rachat des parts de Morgan Stanley et la future revente du club.
Bazin, président du PSG, évoque sa participation aux décisions concernant le recrutement : "J’ai été plus présent en termes de dialogue. Pour toutes les discussions au-dessus de 1 M€, c’est moi qui prends la décision finale. Certains joueurs et agents accordent une grande importance à l’identité du président pour négocier. Cela m’agace car, sur certaines questions, on n’a pas besoin de moi."
Le représentant de Colony Capital quittera bientôt son poste, et indique pourquoi : "Quand j’ai pris le poste de président non exécutif en février, j’ai toujours dit que je n’avais pas vocation à occuper cette fonction et que j’allais chercher quelqu’un à mettre à ma place. Les revendications des supporteurs ne changent rien à ma décision. Leurs réactions ne me choquent pas ; j’en rencontre certains assez régulièrement."
Le PSG pourrait changer d'organisation, mais rien n'est décidé : "[On pourrait] rester comme on est actuellement ou passer en conseil de surveillance et directoire. Entre les deux structures, cela ne change pas grand-chose, il est vrai. Le conseil de surveillance représenterait les actionnaires et le directoire le management du club."
L'actionnaire majoritaire du club va renforcer son pouvoir en rachetant les parts de Morgan Stanley : "Ce n’est pas encore fait, on doit régler quelques détails. Je n’étais pas obligé de faire cela, il n’y avait aucun engagement en ce sens mais ce sera pour moi une manière de mieux maîtriser l’avenir. Morgan Stanley ne voulait pas suivre certains investissements que je souhaitais faire."
Bazin indique enfin qu'il ne vendra pas le club tout de suite : "J’ai toujours dit que j’étais là pour cinq ou six ans. Cela fait trois ans, je ne partirai pas demain."