Dans une interview accordée au "Parisien", Mateja Kezman déclare avoir retrouvé sa joie de jouer. Il semble en phase avec son nouvel entraîneur, Antoine Kombouaré, et n'hésite pas à égratigner Paul Le Guen...
Le Serbe fait part tout d'abord de son bien-être : "Je suis heureux. On travaille bien et je n'ai pas été blessé. Ce n'est pas idéal de rater la préparation, car toute la saison se joue là. Je suis aussi satisfait d'avoir eu un bon entretien avec l'entraîneur. Enfin, je suis content de pouvoir rester deux ans de plus ici. Je m'y sens très à l'aise."
"Kombouaré me rappelle Gus Hiddink"
Et l'arrivée de Kombouaré n'est pas étranger à son regain de confiance : "Il m'a parié de ses idées. Ce qu'il m'a dit m'a plu. J'ai apprécié la manière. J'aime bien son style et son projet. Avec lui, tu joues si tu le mérites. Cela me donne confiance. L'année passée, ça ne se passait pas ainsi Tout le monde est sur un pied d'égalité. Cette saison va être différente. (...) Il met toute sa personnalité dans le travail. Depuis le premier jour, il est très positif. Pour le moment, c'est vraiment fantastique. Après, ce sont les résultats qui le diront. Chacun au club est heureux parce que le coach communique et partage les informations. Il entretient quasiment une relation paternelle avec les joueurs. Il me rappelle Gus Hiddink qui communique beaucoup. Il était gentil et, en même temps, il poussait les gens à aller au maximum C'est important que les joueurs sachent qu'ils sont tous traités de la même façon par l'entraîneur."
Kezman entend bien évidemment améliorer ses statistiques cette saison : "Jouer un maximum de matchs et inscrire un maximum de buts. Ma vie, c'est marquer. Lorsque ce n'est pas le cas, je ne suis pas heureux. Je veux convaincre l'entraîneur de me laisser jouer le plus possible."
"Certaines personnes me respectent plus maintenant"
S'il déclare avoir toujours "faim de jouer" à 30 ans, le numéro 14 du PSG prétend ensuite qu'il a réglé son problème avec les supporters, après son jet de maillot en février dernier face à Bordeaux : "Cela n'a pas écorné mon image. Les supporteurs ont compris pourquoi je l'ai fait. Ils savent que j'ai une forte personnalité. J'ai fauté et j'ai présenté mes excuses. J'ai même l'impression que certaines personnes me respectent plus maintenant."