Interviewé en début de semaine dans l'émission After Foot sur la radio RMC, Robin Leproux est revenu sur sa nomination au poste de président du Paris Saint-Germain et le transfert de Gabriel Heinze à l'Olympique de Marseille.
Robin Leproux ne compte pas faire les choses à moitié puisqu'il sera un "vrai président". En vue du changement de gouvernance prévue sous peu, Robin Leproux deviendra le nouveau patron du club. Le principal intéressé déclare que Sébastien Bazin lui a donné "l’ensemble des pouvoirs dirigeants de ce club".
L'ancien président de la chaîne TF6 affirme qu'il "travaillera "en équipe" mais qu'au final, la décision lui "appartient". Son ambition est de "faire grandir ce club, lui donner plus de moyens, tout en étant conscient qu’on est dans le domaine des grands équilibres. Il y a le sportif, l’économique, avec un peu de tactique et de politique". La gestion de ce club sera ainsi quelque chose "d'assez sophistiqué".
Concernant le fait que Colony Capital est régulièrement décrié pour ne pas mettre la main à la poche, Robin Leproux vient en aide à l'actionnaire : "On fait souvent ce procès d’intention à Colony Capital. A quelques jours de la reprise, les joueurs clés on été prolongés et il y a eu un recrutement astucieux, cohérent et fait dans de bonnes conditions économiques".
Pour l'ex-administrateur des Girondins de Bordeaux, tout ne doit pas aller que dans un sens, le club doit aussi renvoyer l'ascenseur et cela passe par des résultats : "L’actionnaire a joué son rôle mais est-ce qu’il peut faire plus ? J’ai travaillé dans ma carrière avec de grands actionnaires. C’est au club de montrer qu’on est dans le bon sens, qu’on a des résultats qu’on progresse en faisant mieux que l’an dernier. C’est toujours comme ça. Pour demander de l’argent, il faut montrer que le travail est fait".
"Pour Heinze, on se serait mis en risque".
Pour finir, Leproux a évoqué le dossier Heinze et malgré la volonté de ne pas faire d'ombre au jeune MAMADOU Sakho, la réalité touche également le financier : "Le PSG n’a pas le budget de l’OM ou de Lyon. On travaille dans une économie différente. On a fait des recrutements réussis, notamment Erding. Pour Heinze, on parle d’un salaire mensuel aux alentours des 400 000 euros".
Il met ainsi en garde des risques qu'auraient pu répercutés un tel investissement : "On se retrouve là dans un sureffort, qui aurait tordu notre budget. On se serait mis en risque et c’était une décision majeure. Antoine Kombouré a vu que le groupe lui donnait satisfaction lors des matches de prélation. Le risque était trop grand. L’avenir nous dira si on a eu tort ou raison mais on veut travailler avec ce groupe là".