Dans une ambiance et un accueil "chaleureux", le PSG est allé chercher le nul à Montpellier (1-1). Giuly a été le buteur parisien, alors que Spahic a égalisé pour les Héraultais à la dernière minute du temps additionnel. Paris a pourtant joué en supériorité numérique durant une heure mais n'a pas pu en profiter…
» Tactique des équipes :
PSG : 4-4-2 classique du côté parisien avec un duo Luyindula-Erding en attaque. Bourillon était aligné aux côtés de Sakho en défense centrale.
Montpellier : 4-3-3 pour les hommes de René Girard avec le vif Montano couloir droit, Dernis étant son pendant à gauche, accompagnant Souleymane Camara en attaque.
» Paris a manqué de tranchant et de créativité
Antoine Kombouaré voulait absolument gagner cette rencontre afin de débuter ce championnat de la meilleure manière. Et il n'a déchanté qu'à la 94eme minute lorsqu'un coup de tête de Spahic, sur corner, a donné l'égalisation à Montpellier. Mais Paris n'a eu que ce qu'il méritait car il n'a pas assez profité de la supériorité numérique dont il était bénéficiaire. En effet, les débats se sont vite musclés en début de partie avec plusieurs contacts rugueux, surtout de la part des locaux. Un bien bel accueil pour des Parisiens dans le rôle de victime. Mais la justice finissait par gagner le terrain lorsque Jeunechamp était expulsé, pour un deuxième jaune (33e).
Une aubaine pour les Franciliens qui pouvaient alors mettre le pied sur le ballon. Mais cette domination s'avérait stérile tant le déchet était important dans les passes. Cela était symbolisé par l'incapacité de Sessegnon à trouver convenablement ses attaquants. Une première grosse occasion intervenait à la mi-temps, mais tour à tour, Erding et Giuly ne parvenaient pas à tromper Jourdren (36e). On retrouvait les deux hommes un peu plus tard mais le Turc ne pouvait couper la trajectoire du centre du lutin (41e). Finalement, l'ancien Monégasque trouvait la faille en seconde période, profitant d'une frappe de Makelele repoussée par Jourdren (0-1, 72e).
Mais la suite on la connait. Kombouaré sortait, de manière étonnante, Makelele et faisait entrer Chantôme. Pour ensuite muscler l'entrejeu avec Ngoyi. Le repli de Sessegnon étant insuffisant, il décide de laisser sa chance à… Kezman. Cela déséquilibrait l'équipe qui concédait deux coups francs ainsi qu'un corner. La Mosson pouvait alors exploser sur le coup de tête de Spahic (1-1, 90e+4). Le PSG n'a pas su profiter de sa supériorité numérique et ne peut s'en prendre qu'au jeu brouillon qu'il a proposé tout au long de la partie…
» Une leçon à méditer
Cette petite désillusion dès l'ouverture du championnat pourra peut-être permettre à Kombouaré et ses hommes de voir l'étendue du travail qu'il leur reste à accomplir. Car tout n'a pas été parfait et on n'a pas senti un PSG maître de son sujet. Erding est passé à côté de son match, Luyindula ne l'aidant pas en attaque. Sessegnon, malgré ses quelques dribbles chaloupés, n'est jamais parvenu à créer les décalages. Giuly, à droite, a été l'auteur de bons appels mais n'est pas à son aise, alors que Clément a ralenti le jeu par ses multiples passes en retrait. Derrière une défense friable, Coupet a alterné le bon et le moins bon comme deux sorties ratées, dont une a obligé Armand à sauver sur sa ligne une frappe de Montano…
Place à la réception du Mans samedi prochain au Parc. Les Sarthois ont enregistré un bon nul face à Lyon (2-2), et viendront sans doute sans complexe. Aux Parisiens de montrer un tout autre visage…
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