Samedi soir, le PSG est passé tout près d'un succès en ouverture du championnat (ce qui aurait une première depuis 2005). Mais Spahic est passé par là et les Parisiens ont encaissé une nouvelle fois un but sur coup de pied arrêté (après celui encaissé face aux Rangers). Les hommes de Kombouaré ont paru à la peine physiquement et ont proposé un jeu plutôt brouillon, dépendant des accélérations de Sessegnon. Pour la première du club de la capitale, on pourrait clamer : peut faire beaucoup mieux…
Coupet (4.5) : Le gardien parisien a alterné le bon et le moins bon. Rassurant dans ses sorties aériennes sur corner ou sur centre adverses, il a, à deux reprises, manqué ses sorties au sol, ce qui aurait pu notamment permettre à Montano d'égaliser plus tôt.
Ceará (5.5) : Délaissé par Giuly devant lui, le Brésilien s'est autorisé quelques montées bien senties. Toujours aussi à l'aise techniquement, ses centres ont toutefois manqué de précision. Il faut toutefois souligner son mérite, n'ayant pas de point d'appui devant lui, comme a pu l'être Sessegnon la saison dernière.
Bourillon (5.5) : L'ancien Rennais a bien l'intention de profiter de l'indisponibilité de Camara pour se faire une place dans l'équipe. Plus agressif, il a livré une bonne prestation grâce à son jeu de tête et de bonnes relances.
Sakho (5.5) : Toujours aussi solide sur l'homme, le défenseur parisien a encore rayonné en défense centrale par son autorité. Il lui reste cependant à soigner ses relances.
Armand (4) : Le latéral en a pris des coups au stade de la Mosson. Peu ménagé, il a fait front avec courage dans son couloir. Mais son erreur de marquage sur Saphic à la dernière entache sérieusement sa prestation…
Makelele (5.5) : Le capitaine parisien ne s'est pas laissé impressionner par Jeunechamp et consorts et a imposé son physique. Auteur d'une préparation complète, on le sent déjà bien physiquement et il est à l'origine du but parisien en ayant tenté sa chance des 25 mètres et obligé Jourdren à repousser sur Giuly.
Clément (4) : Le milieu parisien s'est bien battu mais il fait doublon avec Makelele quand il se contente de passes en retrait vers Armand ou Sessegnon. En supériorité numérique, Paris aurait pu profiter, à ce poste, d'un élément capable de se projeter vers l'avant mais il n'a jamais su prendre ce risque là.
Giuly (5.5) : Peu à l'aise côté droit, il a surtout brillé par ses appels de balle dans le dos de la défense. Positionné un peu trop haut pour un milieu, il a été décisif en provoquant l'expulsion de Jeunechamp, puis en marquant l'unique but parisien. Remplacé par Ngoyi (80e), auteur d'une entrée remarquée.
Sessegnon (5) : Le Béninois a balayé toute la largeur du milieu de terrain. Tantôt à gauche, tantôt dans l'axe, et même parfois à droite, le Parisien a cherché à dynamiser le jeu de son équipe mais s'est finalement perdu. De plus, ses transmissions et ouvertures ont souvent été imprécises, hormis sur une belle offrande à Giuly en fin de première période. Et que dire de ses coups de pied arrêtés, assez mal tirés. Remplacé par Kezman (90e).
Luyindula (5) : L'attaquant a essayé d'être disponible en jouant souvent avec Sessegnon mais il s'est souvent retrouvé hors-jeu.
Erding (4) : En manque de jus, l'international turc a paru timoré. Manquant une grosse occasion en fin de première période en voulant contrôler devant Jourdren, il manque ensuite d'un cheveu un centre de Giuly. Au-delà de l'entente inexistante avec Luyindula, il devrait monter en puissance au fil des semaines.
Kombouaré (4) : En tribune pour ce match, l'entraîneur parisien a effectué des changements étonnants en remplaçant le capitaine Makelele par Chantôme. Pour ensuite décaler le milieu formé au PSG à droite, pour faire entrer Ngoyi (qui a remplacé Giuly) dans l'axe. A la dernière minute, il fait entrer Kezman à la place d'un Sessegnon, au repli inexistant, alors que Traoré aurait surement été plus utile sur coups de pied arrêtés adverses.
Arbitrage contestable de la part de l'incontournable Monsieur Layec (3.5). Il n'a pas assez sanctionné sévèrement les Montpelliérains, coupables d'avoir voulu mettre trop d'intensité dans les duels. Systématiquement à la limite, les Héraultais ont touché beaucoup de chevilles parisiennes, sans qu'ils ne soient durement sanctionnés, mis à part Jeunechamp.