Deux jours après la déconvenue monégasque, Makelele, Armand et Traoré sont revenus sur la défaite parisienne sur le Rocher.
Le visionnage de la vidéo du match lundi matin a laissé quelques regrets. Les Parisiens se demandent encore comment ils ont pu laisser filer la rencontre alors qu'ils dominaient les joueurs de Guy Lacombe.
Pour Makelele, le constat est simple : "On s'est fait piéger. C'est dommage. On s'est laissé attiré dans le jeu, on avait pourtant le sentiment qu'on pouvait gagner. Mais pendant dix minutes, on a été absents".
Sylvain Armand partage le même sentiment : "On ne méritait pas de perdre. On avait la maîtrise du match, on essayait de bien défendre, on attaquait aussi, on a peut-être été trop gourmand".
Une soif de victoire que l'on ne pourra pas reprocher aux joueurs de Kombouaré. Néanmoins Sammy Traoré aurait préféré solidifier la défense plutôt que se jeter à l'abordage des buts de Ruffier : "Sur une erreur d'inattention, on prend un contre et on paie cash. Le premier but, c'est une action côté droit, on déserte le milieu car on voulait, ''Boubou'' (ndlr : Bourillon) et moi, soutenir l'attaque. Après, le coureur de 100 mètres (ndlr : Park), part au but dans le dos de Sylvain. A dix minutes de la fin, à l'extérieur, on prend un contre, ce n'est pas possible. A la 75e, il fallait rester bien en place derrière et fermer, c'est tout".
Enfin les trois joueurs se montrent déçu pour Stéphane Sessegnon, exclu en toute fin de match et qui manquera le choc contre Lyon dimanche soir au Parc des Princes.
Sammy Traoré : "Il se pénalise lui-même et il nous pénalise. Ce n'est pas un attentat, il n'arrive pas à faire ce qu'il veut sur le terrain, c'est de la maladresse et de l'énervement. On va voir mais, il va peut-être prendre 2 ou 3 matches".
Claude Makelele : "Stéphane est déçu, c'est un manque énorme contre Lyon, mais les adversaires ne vont pas s'arrêter".
Sylvain Armand : "En cinq minutes, on perd beaucoup de choses, le match, Stephane, en plus des incidents avec les supporters, ça fait beaucoup. On verra les ressources qu'on aura contre Lyon mais c'est sûr on n'a pas tant de solutions que ça à gauche".
De quoi faire regretter le départ de son ami Jérôme Rothen ?