Vikash Dhorasoo est revenu sur les conflits qu'il a eus avec les dirigeants du Paris Saint-Germain, lors de son passage dans l'émission Luis Attaque sur RMC.
Licencié du PSG le 11 octobre 2006, Dhorasoo a évoqué son ressenti sur ces évènements et notamment envers Guy Lacombe et Alain Cayzac, respectivement ancien coach et président du club : "Finalement, je ne lui (NDLR : Lacombe) en veux pas spécialement. Je pense que ce n’est pas un type bien mais c’est surtout la direction du PSG, qui n’a pas pris ses responsabilités. C’était Alain Cayzac à l’époque et il n’a pas joué son rôle de président. Quand j’avais un problème à Lyon, Aulas était dans le vestiaire dans le soir même. Cayzac, lui, m’a dit : "Je ne peux pas, j’ai un rendez-vous". Et Alain roche, qui devait servir de relais, était inexistant".
Ce que regrette surtout l'ancien Parisien, passé par Bordeaux et Lyon également, est que ce soit surtout sa mésentente avec l'entraîneur en place qui l'a desservi : "Je ne dis pas que j’avais raison mais mon contrat, je l’ai signé avec le PSG, pas avec Lacombe. J’en veux donc plus à Cayzac qu’à Lacombe". Dhorasoo affirme que les clubs étrangers sont, eux, à l'abri de tels évènements : "Cette situation n’aurait jamais pu arriver à l’étranger, où il y a une vraie protection et un vrai respect".
L'ancien footballeur confie que le franc parler d'un joueur peut s'avérer dangereux puisqu'il en a lui-même payé les frais : "Quand un joueur dit quelque chose de plus intéressant, il s’expose à chaque fois. Ça ne donne pas très envie d’être un peu différent. La seule fois où j'ai vraiment parlé, je suis viré du PSG. L'année dernière Fauvergue, à Lille, a dit un petit truc sur la tactique de Puel. Il s’est retrouvé en tribunes et il fallu qu’il s’excuse comme s’il avait violé quelqu’un. Anelka, il n’a pas su gérer alors qu’il avait 20 ans et on l'a puni ! Ça ne va pas. Les joueurs devraient comprendre que ce sont eux qui ont le pouvoir".