Accusé par beaucoup d'être à l'origine du report du match initial, Jérémy Clément s'est exprimé dans les colonnes du quotidien Le Parisien à quelques heures du match contre Marseille.
L'ancien lyonnais s'agace à l'idée de revenir sur l'origine du report du match : "Ça faisait bizarre d’être ainsi sous les feux des projecteurs. Je trouvais tout ça ridicule. Mais je ne pense plus à cette histoire. J’étais malade, et la Ligue a décidé d’annuler le match. Il n’y a rien d’autre à dire. Moi, je voulais jouer. Après, ce sont les personnes qui ont le pouvoir de prendre des décisions qui décident. Mais je n’ai vraiment pas envie de parler de ça. On en a assez parlé. C’est derrière nous. Ça me gonfle !"
Il revient ensuite sur sa première non titularisation de la saison face à Nice où le duo Makelele - Chantôme lui a été préféré : "On s’est expliqués avec le coach. Ce n’était pas une sanction. Toute l’équipe avait bien joué à Sochaux. Je risquais d’être suspendu à Marseille. Et il fallait aussi donner du temps de jeu à Clément Chantome".
Lorsqu'on l'interroge sur son tempérament, il met en avant sa timidité : "Je n’aime pas trop parler. Je le fais un peu mais je dois me forcer car je sais que j’occupe un poste stratégique. Les joueurs, le coach me le reprochent, Makelele notamment. Mais prendre plus de responsabilités, ça ne me dit rien".
Puis, le milieu défensif parisien revient sur le match de ce soir : "Ca va être une ambiance de fous. Les gens se rendent malades pour cette rencontre. Et pour la motivation, on n’a pas besoin de se forcer. Ça vient tout seul".
Lorsqu'on lui demande quel joueur de l'OM il apprécie, il cite sans hésite Mamadou Niang, qu'il "trouve très fort", puis Cheyrou, "un joueur complet". Mais son préféré "c'est Heinze" car "il ne lâche jamais rien, c'est un guerrier". Il ajoute même vouloir "évoluer à ses côtés".
En espérant qu'il ne parte pas le rejoindre du côté de la Canebière.
