Auxerre : paris gagne enfin ! (après-match)

Par · Publié le 28 novembre 2009 à 0h
La quinzième journée du championnat offrait une affiche singulière au Parc des Princes: le PSG, treizième du championnat, recevant le leader Auxerre. Sous une pluie battante et un vent glacial, l’occasion était donc belle pour les hommes de Makelele. Le capitaine en avait d'ailleurs appelé à « l’union sacrée » pour renouer avec la victoire.
L’enjeu était donc de taille, trop peut-être pour Paris, qui fait une entrée en matière particulièrement laborieuse. La peur au ventre, le PSG déjoue face à une belle équipe d’Auxerre, au collectif solide, qui maîtrise son sujet. Cette domination auxerroise se solde par un tête à tête Niculae-Coupet remporté in extremis par le gardien parisien (7e)



Il faut attendre la vingtième minute et un ballon mal dégagé par Coulibaly pour voir Paris se procurer sa première grosse occasion. Sessegon, seul détonateur du jeu parisien, reprend de volée une remise de Mevlüt Erding, mais voit sa frappe déviée passer juste à côté du but de Sorin.



On croit alors à une reprise en main du match par les hommes de Kombouaré, d’autant que six minutes plus tard, le béninois place une tête bien captée par le gardien auxerrois. Hélas, ce sursaut est un feu de paille, Auxerre reprenant les rênes du jeu face à un PSG qui n’y arrive pas.



A la 32ème minute, ils sont même à deux doigts de concrétiser leur domination. Contout déborde Camara, se présente seul face à Coupet et décale Niculae dans l'axe. Face au but vide, le Roumain est trop court de quelques millimètres, bien gêné par un bon retour d'Armand. Les Parisiens ont eu chaud, mais se montrent incapables de réagir. La mi-temps est sifflée et vient mettre fin à une partie inquiétante.



But de Clément, blessure de Coupet...



La seconde mi-temps repart sous les même auspices. Paris est trop brouillon face à l’organisation des hommes de Fernandez, qui gèrent avec intelligence un match qui se joue sur un faux rythme. Trop statiques, incapables de donner du mouvement, les parisiens s’enlisent dans la défense auxerroise, qui opère en contre.



Kombouaré fait sortir Giuly à la 66ème minute de jeu. Très peu en vue ce soir encore, le lutin parisien évite consciencieusement de serrer la main de son entraîneur. A peine le temps pour Jean-Eudes Maurice de fouler la pelouse, que Ceara centre pour Jérémy Clément qui marque d’une tête hors de portée du gardien auxerrois. Le PSG ouvre le score contre toute attente, il reste moins de 25 minutes de jeu.



Le Parc s’enflamme, et Paris soudain retrouve de l’allant. Même si les Auxerrois se voient refuser un penalty pourtant valable une minute plus tard. Les actions se succèdent, à l’image d’une frappe d’Armand qui échoue dans le petit filet (73e).



L’ambiance est à son comble quand Grégory Coupet se tord la jambe en voulant éviter un corner. Il est immédiatement remplacé par Edel Apoula. La blessure semble grave (le site officiel parle d'une fracture du tibia), et c’est un Coupet grimaçant qui sort sous les vivats de la foule!



Paris emballe le match et réussit à tenir ce score au bout d’une partie peu inspirée, mais évite une crise profonde à la grâce d’une victoire à l’arrachée ! Un peu d’air, mais une grosse tuile, avec la perte pour une durée indéterminée de Grégory Coupet…




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