Auteur d’un match plutôt solide contre Auxerre, ponctué de quelques montées intéressantes sur son couloir gauche, le latéral est revenu sur son match mais aussi sur la terrible fracture de Grégory Coupet dans une interview donnée au quotidien Le Parisien.
L’ancien Nantais s’est d’abord satisfait du résultat obtenu par les Parisiens: "Il (le résultat) a été très compliqué à obtenir mais on s’en doutait. Auxerre n’était pas leader du championnat et n’avait pas gagné ses sept derniers matchs pour rien. Cette équipe avait décidé de jouer très bas pour nous surprendre en contres. Mais on ne s’est pas laissé prendre à leur piège." Et rappelle avec pragmatisme que même si la manière n’était pas au rendez-vous « l’important, c’était de gagner. Pas forcément de briller. C’était l’union sacrée ! »
Ce succès compliqué est un vrai bol d’air pour le club, dont le vice capitaine espère tirer profit au plus vite en enchaînant les victoires: "Il faut maintenant faire une série de bons résultats. C’est la seule condition pour remonter dans la première partie du classement. Il ne faut plus dire que nous visons telle ou telle place. En fait, l’objectif, c’est de ne plus se fixer d’objectif. Ce qui compte, c’est de se rebâtir une confiance et un socle."
Ces bonnes nouvelles ne l’empêche pas de revenir sur la blessure du portier parisien qui "l‘empêche de savourer ce succès" : "J’étais proche de l’action. J’ai vu l’os sortir sous la chaussette." Profondément choqué, il évoque les valeurs que l‘ancien Lyonnais a apporté au groupe: "C’est un battant. Dire qu’on parlait de préretraite pour lui quand il a signé ici cet été. Alors que c’est un exemple : il arrive une heure avant tout le monde à l’entraînement pour travailler."
Nul doute que ce dramatique fait de match aura consolidé plus encore "l’union sacrée" décrétée par Claude Makelele, et dont Sylvain Armand semble avoir fait son cheval de bataille.