L’entraîneur stéphanois s’est présenté hier en conférence de presse pour évoquer le déplacement à Paris pour le compte de la 17e journée du championnat. Sans dramatiser, il a évoqué les raisons qui plombent le début de saison des verts, et s’est exprimé sur son adversaire du jour, le PSG.
Déçu par les résultats de Saint-Etienne, Alain Perrin à pourtant réfuté être dans l’impasse: "Vous parlez de crise ? Oui, il y a une crise de confiance. Les joueurs sont tristes, déçus, mais pas sonnés." Avant de décrire avec franchise la fragilité psychologique qui bloque son équipe : "Il y a un décalage entre la vie du groupe, son investissement à l’entraînement, et le rendu sur le terrain. Les joueurs veulent s’en sortir mais, à un moment, pour des faits de jeu, ils sont comme paralysés et on a l’impression qu’il ne bougent pas assez. Ce n’est pas de la mauvaise volonté. C’est mental. Sans confiance, on y arrivera pas."
Puis il est revenu sur l’adversaire parisien qu’il décrit comme redoutable : "C’est une équipe qui possède du talent individuel. Elle est armée pour jouer le haut du tableau. A nous d’être suffisamment compact et solides dans les duels pour empêcher d’évoluer des garçons comme Giuly, Sessegnon, Luyindula, Erding… Ce sont tous des feux follets. Nous ne devrons pas subir les évènements. Il faudra réussir un match plein c’est-à-dire être capable de bien défendre mais également de porter le danger offensivement."
Nul doute que les verts ne se présenteront pas au Parc des Princes comme un animal résigné. Aux Parisiens de ne pas offrir à l’entraîneur stéphanois l’occasion tant espérée de "redonner de l’enthousiasme" à ses joueurs…
