Une nouvelle fois titularisé milieu droit, l’ancien lorientais a réussit un match convainquant, ponctué par un nouveau but sur coup franc. Pour Le Parisien, il est revenu sur la victoire contre Grenoble, il en a également profité pour dresser un bilan de son début de saison.
Il s’est dans un premier temps réjouit de ce résultat favorable dans un match qui n’était pas gagné d’avance : "Quatre buts marqués, aucun encaissé, on recolle au peloton de tête : c’est une bonne opération. Ce n’était pas facile, on a vu que beaucoup d’équipes ont chuté à domicile lors de cette 19e journée. C’est vraiment bien d’avoir pris les trois points." Evidemment, Antoine Kombouaré n’est pas pour rien dans cette performance : "Il nous a dit de prendre conscience de nos qualités et de donner un autre visage de Paris que celui montré face à Rennes. Il a remis les choses en place. Ça fait du bien de temps en temps."
A la mi-saison, Christophe Jallet tire un bilan correct pour le PSG. Un enseignant aurait dit "peu mieux faire" : "On a eu un parcours un peu cahotant avec de bonnes périodes comme au début de la saison ; mais on a mal enchaîné derrière. Il nous manque un peu de régularité pour s’installer durablement dans les cinq premières places. A nous de bosser mais on sait qu’on n’en est pas loin." Par contre, son bilan personnel est proprement enthousiasmant : "Beaucoup de bonheur : j’ai du temps de jeu et je n’avais jamais autant marqué en une saison. J’ai plus de responsabilités et, mentalement, je me sens bien. Je n’ai aucun regret d’être venu à Paris."
Comment envisage-t-il la suite de la saison, alors que Paris aura à rencontrer de nombreux cadors du championnat en début d’année? : "On n’a pas fait de mauvais matchs contre Lyon et Bordeaux même si, en termes de points, ça ne s’est pas soldé par une grosse moisson. On sait que ça se joue contre les gros, mais personne n’est à l’abri. En allant à Lille à la rentrée, on va affronter un concurrent direct. Ce sera un match pour s’étalonner." Et de souffler, avant de partir pour des vacances bien méritées : "On pointe le bout de notre nez et, si on arrive à bien redémarrer, on a les moyens et l’épaisseur pour figurer dans les cinq premiers !"