Dans les colonnes de L'Equipe, Robin Leproux est revenu sur le match de Coupe de France qui opposera le PSG à Aubervilliers le 10 janvier à 20h45. Déçu par la fermeté de la FFF, il n’exclu pas d’y envoyer la CFA. Il a aussi manifesté son envie de voir les clubs français les plus puissants reprendre la main dans les instances nationales.
Omniprésent ces derniers jours sur la scène médiatique, le président du SG a réagit au maintient de la programmation du match de Coupe de France le dimanche soir. Et ce malgré ses réclamations : "On a proposé que cette fête du foot francilien ait lieu au Parc, ce qui implique pour nous des sacrifices financiers. On espérait ainsi que les familles viendraient nombreuses et, en retour, que nous offre les instances ? Un match un dimanche, à 20h45, début janvier… Quelque part, on a été trop gentils. Mais je me battrais contre l’idée qu’on puisse maltraiter le PSG."
Sur la mise à exécution d’aligner la CFA pour cette rencontre, Robin Leproux laisse au coach les mains libres : "Je ne sais pas si on alignera l’équipe réserve. Ce sera à Antoine Kombouaré de le décider, sachant qu’on rejoue en Coupe de la Ligue, le mercredi suivant, à 17 heures, à Guingamp, et qu’on souhaite gagner ces deux matches."
Une chose est sûre, il est convaincu que le monde du football échappe aux clubs, au profit d’instances coupées du sportifs et de médias agrippés à leurs droits comme la misère sur la terre. C’est pourquoi il a renouvelé son envie de voir les président des grands clubs revenir sur le devant de la scène. Si ce n’est à la Fédération Française de Football, il vise une représentation plus forte de Paris à la Ligue : "Je reste sur ma position : les 4 ou 6 plus grands clubs doivent être autour de la table pour codiriger la Ligue. Quand j’en parle, j’ai l’impression de dire un gros mot, alors que ce n’est qu’une évidence. Aujourd’hui, l’inertie règne. Je me dis qu’il y a un bogue…"
Nul doute que l’année 2010 verra Robin Leproux secouer le cocotier de ces instances sclérosés pour retrouver le droit à la parole. Et que le PSG ne puisse plus être malmené comme un collégien turbulent qu’on remet à sa place quand il n’est pas de l‘avis de la maîtresse. Un challenge qui sera certainement tout aussi difficile à atteindre que la Ligue des Champion.