C’est l’incroyable confidence du Parisien du jour. En effet, tant que l’appel d’offres sur la rénovation du Parc n’aura pas été gagné par le fond de pension américain, Colony Capital ne déboursera plus un centime !
Nul doute que cette révélation finira de creuser le fossé entre le propriétaire du Club de la Capitale et l’immense majorité de ses supporters qui réclament son départ avec de plus en plus de force. Il faut écrire que pendant que le PSG perd chaque année plus de crédibilité sportive que la précédente, Colony s’échine à suivre passivement cette tranquille descente à la médiocrité sportive sans intervenir le moins du monde.
Et pour cause, ceux-ci n’ont jamais eu aucun appétit pour le football, mais seulement pour la spéculation immobilière, leur vocation originelle. Outre les travaux de modernisation du stade, le design de t-shirt, l'augmentation du nombre de places pour les consommateurs, le naming du Parc des Princes a été également évoqué par ces investisseurs qui, comme leur nom l’indique, n’ont pour aspiration qu’une revente juteuse d’un club acquit une bouchée de pain.
Une fois de plus, donc, tout investissement durant ce mercato est gelé (à se demander ce qui peut l’être, étant donné qu’aucun argent frais n’a été investi dans les transferts depuis l’arrivée de ses généreux propriétaires). Sur le site officiel du club, Robin Leproux, le président du club, en est réduit à lancer des appels déchirants au don : "Les opportunités sont très rares. Si nous avons la conviction qu’un joueur peut apporter au groupe et nous aider à mieux finir cette saison, on fera tout pour convaincre notre actionnaire de casser la tirelire. Aujourd’hui, la cellule de recrutement, Antoine et moi ne sommes pas encore tombés sur cet oiseau rare."
Nul doute que l’oiseau rare, à la vue de l’épouvantail américain, pendra ses ailes à son cou pour aller picorer ailleurs. Car à Paris aujourd‘hui, Colony n’est prêt à débourser de l’argent que pour une entrepreneur qui saura "mieux valoriser l’actif" (Lire : le PSG). Depuis leur arrivée en 2006, on ne parle plus football, porte Saint Cloud et porte d’Auteuil, mais placement et bâtiment…