L'ancien milieu de terrain défensif du PSG, Vincent Guérin, a accordé un entretien à France-Soir où il donne son avis sur la situation actuelle du club parisien.
Malgré la mauvaise posture de son ancien club, Vincent Guérin prône l'indulgence envers le coach parisien qui possède des circonstance atténuantes. "La saison n’est pas finie, ensuite Antoine fait ce qu’il peut avec un effectif limité en qualité et en quantité. On le voit bien : dès qu’il y a un blessé, l’équipe ne tourne plus !", a-t-il dit pour défendre son ancien partenaire.
Lorsqu'il faut aborder le cas de l'actionnaire du club, le Champion de France 1994 ne se dit pas étonné par la réaction très forte des supporters, même si, selon lui, Colony Capital pourrait faire plus. "C’est classique. Même à notre époque, dès qu’on perdait un match, on entendait le public réclamer le départ de Canal+. On a vu ce que ça a donné… Cela dit, il est normal que les supporteurs veuillent des résultats et, même si ce n’est pas toujours la solution miracle, j’ai le sentiment qu’il vaudrait mieux que l’actionnaire donne un peu plus de moyens pour le recrutement.", a-t-il remarqué.
Le natif de Boulogne-Billancourt a terminé en donnant une piste concrète pour améliorer le rendement du club: intégrer plus d'anciens dans l'organigramme parisien et leur donner des rôles importants. "Je ne crois pas que l’entraîneur ou le président soient en cause. En revanche, je pense que le club devrait faire davantage confiance aux anciens ! Alain et Antoine sont certes au club, mais il y a beaucoup d’autres postes qui devraient être confiés aux joueurs qui ont fait l’histoire du PSG." Guérin prend l'Olympique Lyonnais comme exemple de réussite de sa théorie. "C’est le cas à l’étranger ou même à Lyon, où Anderson est en charge des attaquants et où Rousset s’occupe des gardiens, par exemple. Cela apporte réellement un plus, car les anciens connaissent parfaitement le club et, surtout, parlent le même langage, créent les meilleures conditions pour que les joueurs progressent, s’épanouissent et s’adaptent au plus haut niveau.", a-t-il raisonné.
