Le président du PSG continue donc de prêcher la bonne parole. Un travail ingrat quand actionnaires, supporters et résultats lui tournent le dos. Il a malgré tout posé son bâton de pèlerin dans les colonnes du Parisien, afin de délivrer une fois de plus un message chargé en éléments de langages positifs.
Le PSG est formidable !
"Le PSG suscite tout autant d’intérêt qu’avant. Quand on pose une question sur ce club, tout le monde est intéressé par la réponse. Maintenant, je ne fuis pas mes responsabilités. On nous demande de la performance et d’améliorer les choses. Cette exigence est normale. Mais il y a systématiquement une caricature qui est faite du PSG. On a l’impression que la défaite contre Monaco a effacé tout le reste. Mais ce jour-là, il y a eu du jeu ! "
Le PSG est généreux !
"Paris gagne à être connu pour ce qu’il est et non pas pour l’image déformée qu’on veut bien donner de lui. La Fondation PSG poursuit nos actions pour la jeunesse francilienne. Demain, 10 000 jeunes seront invités à assister au match de Coupe de France contre Evian."
Le PSG est vendeur !
"On remplissait plus facilement le Parc quand on était meilleurs au classement, c’est vrai. Là, on est moins bons, donc les gens viennent moins. C’est normal. L’équipe n’a pas tenu les promesses du début de saison et on veut donc moins la voir. Mais nous n’avons pas encore reçu Marseille et Bordeaux, qui devraient remplir le Parc. Et puis j’observe aussi qu’on a vendu plus de maillots cette année que la saison dernière. "
Le PSG est aimé !
"Contre Monaco, on a vu le Parc se lever sur certaines actions. Mais je peux comprendre qu’on dise que l’exigence est plus grande avec Paris (ndlr : c’est lui-même qui le répète à chaque interview donné. On peut donc comprendre qu‘il le comprenne !). Et moi, en qualité de président, je ne peux accepter notre 11e place actuelle. Elle n’est pas normale. Et je me mets une pression et une exigence afin que cela change."
Le PSG a un organigramme résistant !
"Pendant longtemps, on a dit aux supporters que le meilleur viendra quand il y aura un entraîneur et un management stable et que le vestiaire, malgré des résultats difficiles, tiendra le coup et travaillera avec sérénité. Et bien nous y sommes ! Dans d’autres périodes de crise, il n’y a pas eu tout cela. Là, on bosse tranquillement. Nous sommes beaucoup plus forts et beaucoup plus stables qu’avant. Ça va finir par payer."
