Guillaume Hoarau a tenu à clarifier la situation du PSG auprès de l'AFP juste avant le match de Coupe de la Ligue contre Evian.
Guillaume Hoarau a livré une petite analyse de la situation du club parisien en championnat. "On ne peut pas continuer comme ça, on a fait les cons, on va relever la tête. Il reste trois mois et demi, j'ai envie de jouer au football, d'amener un peu fraîcheur, si on s'amuse, ça va bien se passer", a-t-il espéré.
Le buteur aborde, ensuite, son retour à la compétition, lors de la réception de Monaco mercredi, qu'il attendait avec impatience. "C'était long, ça fait trois mois. Non (en fait) ça plus pour moi, car en fin d'année dernière j'étais aussi blessé, alors si on cumule, c'est comme si j'avais été arrêté six mois, c'était difficile ". Le Réunionnais a pu tirer quelques enseignements de cette défaite à propos de son équipe. Pour lui, la situation est classique et rattrapable. "On peut penser qu'on est devenu une équipe un peu banale, car tous les ans c'est la même chose, tant mieux : ceux qui pensent ça, on n'a rien à faire avec eux, a-t-il poursuivi. Avec une bonne série, rien n'est perdu. Lille a mis du temps à se mettre en route ", a-t-il expliqué, convaincu que Paris va s'en sortir.
Le numéro 9 dit, d'ailleurs, comprendre l'attente suscitée par un club tel que le PSG, mais il prône l'indulgence pour le groupe, notamment car les blessures ont perturbé les plans du coach. "Je peux comprendre l'agacement des gens, car le PSG est un grand club. C'est à nous de redorer ce blason, il y a de l'attente. Le PSG, on en parle tout le temps, tous les jours, c'est le club de la capitale. Il faut laisser le temps au temps. Le coach n'a pas eu tous les joueurs qu'il voulait ensemble, sans dénigrer ceux qui ont été là ".
Le meilleur buteur parisien de la saison dernière en profite pour défendre son coéquipier Edel, coupable d'une boulette mercredi qui a condamné son équipe. "On ne va pas lui taper dessus, le mettre dans un coin. Edel, il est réfléchi posé, il a quand même un vécu, ça n'a pas été toujours facile pour lui, ce n'est qu'une étape, ça fait partie de la vie d'un gardien, il le sait et les attaquants ont manqué des occasions.", a-t-il tenté de relativiser.