De retour depuis lundi à l'entraînement, Grégory Coupet a répondu à des questions sur son actualité mais aussi sur celle du PSG dans Le Parisien.
Blessé depuis le 28 novembre, Grégory Coupet avait annoncé vouloir rejouer pour le match de Saint-Etienne le 17 avril. Ainsi, son retour semble précoce. Cela dit, le gardien du PSG ne veut rien précipiter. "Je suis agréablement surpris. Pour l’instant, je me fixe toujours la date du 17 avril pour être dans le groupe face à Saint-Etienne. C’est une date butoir. Aujourd’hui, j’ai encore des douleurs permanentes et une mémoire corporelle qui laisse pas mal d’appréhension inconsciente. Tout le monde aurait envie de se muer en sauveur, mais c’est l’erreur à ne pas faire", a-t-il expliqué.
L'ancien Lyonnais a développer quelque peu sur l'actualité parisienne, notamment ce qui concerne l'extra-sportif. Il reconnaît une part de responsabilité aux joueurs du club. "C’est encore l’image du club qui souffre. On se sent responsables car s’il y avait de bons résultats, on ne vivrait peut-être pas tous ces problèmes." Cela dit, il tient à relativiser la chose. "En même temps, on ne parle plus de sport ou de PSG, mais de gangs qui s’affrontent, sans codes ni dignité dans la bagarre, pour des histoires de suprématie." C'est pourquoi il tient à féliciter le président parisien pour son travail. "M. Leproux a eu beaucoup de courage et de poigne pour commencer à prendre des mesures, mais il faut que tout le monde s’y mette. Les gens ont de moins en moins peur de la police et des autorités et n’hésitent pas à dépasser les limites. En sortant du stade dimanche soir, j’ai vu la police, des débordements, c’est très impressionnant. A l’heure actuelle, je n’amènerais pas mes enfants au Parc des Princes", a-t-il déploré, choqué.
Quoi qu'il en soit, le PSG devra relever la tête, ce qui sera compliqué selon Coupet. "On sort de deux mois catastrophiques et l’ambiance est très morose. Mais il faut montrer de l’orgueil, de l’enthousiasme. Mais est-ce qu’on est assez conscient du poids que représente le fait de revêtir ce maillot ?", s'est-il interrogé. Le joueur de 37 ans ne voit que le problème mental comme explication de la mauvaise place du club de la capitale en championnat. "On manque de concentration. Il ne suffit pas de faire dix bonnes minutes pour tout gâcher sur une. J’ai le sentiment qu’il n’y a pas assez de leaders enragés. On vit le football, mais il n’y a pas de montée de tension dans la semaine par rapport au match du week-end. L’ambiance est bonne dans le vestiaire, et à la limite, ce n’est pas normal parce que la situation est très mauvaise", a-t-il conclu, pointant du doigt une nonchalance de certains joueurs qui avait déjà été dénoncée par des supporters.