Ravi de la victoire acquise dimanche après-midi aux dépends de Boulogne s/ Mer, Stéphane Sessegnon a confié au Parisien qu'il espérait se servir de ce genre de performances pour remporter la Coupe de France.
Buteur hier soir face à l'USBCO, Stéphane Sessegnon reconnaît qu'il a été difficile d'évoluer dans un stade complètement vide pour la 3e fois de suite. "Ce n’est jamais évident. Depuis que je suis ici, j’ai l’habitude de voir le stade plein ou presque et d’entendre beaucoup de bruit. Là, il a fallu faire un effort supplémentaire pour entrer dans le match. Mais, au final, cela nous fait trois buts marqués et aucun encaissé. Certes, le match n’a pas été spectaculaire. Mais le plus important, c’était de gagner. Peu importait la manière. Vu le contexte compliqué, on ne peut que se réjouir."
Après cette période un peu étrange de matches à huis clos, le PSG va de nouveau pouvoir compter sur ses supporters. "Il était temps d’en finir avec ces huis clos ! Un footballeur professionnel se doit d’évoluer devant un public. C’est important de ressentir le soutien des gens, d’entendre des cris quand vous touchez un ballon ou quand vous réussissez un tir", s'est-il réjoui, conscient de l'influence du public sur le moral de joueurs.
Malgré cette victoire, l'équipe du Béninois est mal classée en championnat (11e). Dès lors, mis à part la Coupe de France, il ne reste plus grand-chose à jouer. "Le maintien est acquis. Maintenant, ce qu’il faut, c’est remonter le plus possible au classement. Notre place est clairement dans la première partie du tableau. Désormais, la Ligue 1 doit nous servir à préparer au mieux la demi-finale de Coupe de France contre Quevilly (CFA). Seule une victoire en Coupe pourra compenser notre mauvais championnat", a-t-il constaté.
Le numéro 10 parisien n'a pas oublié de mentionner son compère Mateja Kezman qui revient en forme ces derniers temps et qui a réalisé une bonne performance hier (avec 1 but et un penalty provoqué). "Je suis très content pour lui. Il fait de gros efforts à l’entraînement. Il a vécu des choses difficiles, mais il n’a jamais lâché. C’est un grand professionnel. Depuis quelque temps, il avait droit à des bouts de matchs, genre les dix ou quinze dernières minutes. Et, à chaque fois, il faisait des choses intéressantes. Cela lui a redonné confiance. Le coach a commencé à avoir confiance en lui. Il sera peut-être celui qui va amener ce qui nous manquait : un supplément de hargne et de combativité."