Giuly - "je rêve de la soulever"

Par · Publié le 14 avril 2010 à 0h
Ludovic Giuly est très motivé pour le match de ce soir. Pour cause, il n'a jamais gagné la Coupe de France dans sa carrière. Manque qu'il compte bien combler cette année avec le PSG. C'est en tout cas ce qu'il a confié ce mercredi au Parisien.
Alors que son équipe part comme le favori logique du match Quevilly-PSG, Ludovic Giuly reste méfiant à propos de ce match capital. "C’est évident que cela peut nous permettre de sauver une saison extrêmement difficile et frustrante. Mais si on pense que nous sommes déjà en finale, nous avons tout faux. Quevilly a déjà sorti Rennes et Boulogne. Il ne faut pas se croire déjà en finale mais préparer cette rencontre comme une finale. Si on commence à se dire qu’on va affronter des amateurs, ça n’ira pas", a-t-il expliqué, en connaissance de cause car il a déjà perdu contre des amateurs par le passé avec avec Monaco.

Conscient d'avoir eu quelques bons tirages, l'attaquant pense que son équipe à eu un peu de réussite pour arriver jusque là. "Déjà, nous avons eu une part de chance avec des tirages abordables. Ensuite, il y a moins de matchs et nous avons su, à chaque fois, rester sérieux. Mais il n’y a pas de recette."

Selon l'ancien Romain, remporter le trophée pourrait permettre de compenser un peu la mauvaise saison en Ligue 1. "Une équipe qui gagne un des trois trophées de l’année a-t-elle raté sa saison ? Franchement, si on soulève cette coupe, on n’aura pas fait une saison aussi mauvaise que certains veulent bien le dire."

Quoi qu'il en soit, Ludovic Giuly sera très motivé pour gagner la Coupe puisqu'il n'a jamais pu le faire dans sa carrière, mais ausis pour la dimension nostalgique qu'elle comporte pour lui. "C’est la plus belle épreuve du foot français. Nettement plus que la Coupe de la Ligue. Depuis que je suis pro, je rêve de la soulever. Cette compétition a l’odeur des merguez frites de mon enfance. A 7 ans, j’avais accompagné mon père, Dominique, qui était le gardien de but de Chasselay. Il avait affronté l’OM (0-1) en 1983 au 7e tour. Je voyais bien que c’était un match plus excitant que les autres. La coupe a une histoire et un esprit à part avec des amateurs qui battent des pros. C’est toujours beau", s'est-il souvenu.

Même si son groupe venait à aller au bout, le numéro 7 refuse l'idée d'une retraite. "Pourquoi est-ce que j’arrêterais ? Je me sens très bien à Paris et j’ai encore un an de contrat. En plus, j’ai toujours envie de jouer", a-t-il lâché, avec conviction.


Informations pratiques
Mots-clés : giuly, cdf, quevilly
Commentaires
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche