Paris en finale !

Par · Publié le 14 avril 2010 à 0h
Dans un match où Paris avait tout à perdre, les joueurs de Kombouaré ont su faire le boulot en se qualifiant sur le plus petit des scores. Sans être réellement mis en danger par cette équipe de Quevilly qui ne s'est pas créée pléthore d'occasions, Paris n'a pas montré non plus un visage extrêmement séduisant mais a su éviter le traquenard dans lequel Rennes et Boulogne S/ Mer étaient déjà tombés. C'est déjà satisfaisant.
Tactique des équipes :

Quevilly : Régis Brouard démarre le match avec un audacieux 4-3-3 afin de bousculer dès l'entame de match l'équipe de Paris. Les côtés sont animés par Laup et Ouahbi alors que la récupération est confiée à Traoré.
Paris : Kombouaré reconduit son 4-4-2 classique et aligne exactement la même équipe que celle victorieuse de Bordeaux samedi dernier. Seule différence, Clément, suspendu pour la réception des Girondins, retrouve une place de titulaire aux dépens de N'Goyi, relégué sur le banc des remplaçants.

Un début de match très ouvert

Dans un stade unanimement acquis à la cause des amateurs, Paris ne parvient pas à imposer son jeu durant ce début de match. Quevilly est d'ailleurs le premier à ouvrir les hostilités avec une frappe de loin mais sans danger pour Edel (5e). La réponse parisienne est immédiate avec une belle frappe enroulée de Sessegnon qui oblige le gardien de Quevilly à détourner en corner d'une claquette (7e). Il sera imité une minute plus tard par Clément mais sans plus de réussite.

A partir de la 10e minute, le match s'affole réellement et le ballon navigue d'un camp à l'autre : Colinet, d'une belle frappe lointaine, puis Laup d'un tir croisé heureusement détourné par Armand donnent quelques sueurs froides à Kombouaré. Heureusement, par la suite, Paris parvient à mieux contenir les velléités offensives de Quevilly et se crée quelques occasions.

Paris accélère mais Quevilly résiste

Après l'orage, c'est donc Paris qui accélère et se procure de belles situations. En effet, dans la dernière demi-heure de la première mi-temps, Paris est tout proche d'ouvrir le score à de nombreuses reprises mais sans y parvenir : Clément, de deux frappes lointaines (23e, 30e), puis Hoarau d'une belle tête bien captée par Rhoufir (25e) et enfin Sessegnon d'un tir contré (33e) accentuent l'emprise parisienne sur ce match sans pour autant trouver l'ouverture. Mais l'attaquant le plus en vue côté parisien est incontestablement Mevlut Erding. Le Turc offre beaucoup de mouvement et de profondeur au jeu du PSG mais manque cruellement de réalisme. Il a ainsi l'occasion d'ouvrir le score à de nombreuses reprises (31e, 34e, 38e, 42e) mais ne parvient pas à trouver le chemin des filets.

Durant cette période à l'avantage des Parisiens, Quevilly aura tout de même réussi à inquiéter le PSG à deux reprises : A la 28e, Colinet réalise une tête à deux mètres du but sans pour autant cadrer alors qu'Edel était battu, et Vaugeois (42e) d'une belle frappe de loin bien détournée par le portier parisien sont tout proches de donner l'avantage au club amateur.

La mi-temps se terminera sur une échauffourée suite à un accrochage entre Makelele et un défenseur de Quevilly. Les amateurs ont rempli leur première partie du contrat : rentrer aux vestiaires sans être menés.

Paris trouve enfin la faille et gère

Ce début de seconde période ressemble trait pour trait à celui de la première. A une différence près, mais de taille : Paris parvient enfin à trouver le chemin des files de Rhoufir dès la 50e minute. Grâce à un bon décalage sur la gauche, Armand centre vers la surface. Giuly dévie légèrement la balle qu'Erding parvient à envoyer hors de portée du portier quevillais. Paris ouvre le score et fait ainsi le plus dur (0-1) !

La suite de la période sera bien moins enlevée que ce qui avait été vu durant la première mi-temps. Le Paris Saint-Germain gère, sans pour autant être mis en danger mais également sans être capable de concrétiser ses balles de contres. Le match devient haché et l'arbitre sort alors de nombreux cartons.

Paris domine, toutefois sans être réellement dangereux, et se procure de nombreux corners, malheureusement très mal tirés par Sessegnon : cependant, suite à l'un deux, Sakho est très proche de breaker mais sa reprise est contrée au dernier moment (66e). Giuly (71e) puis Kezman (86e) ont aussi la possibilité d'augmenter l'avantage parisien mais ont tous deux adressé un tir trop croisé pour mettre Rhoufi en danger.

Au niveau des occasions, Quevilly ne s'en procure aucune dans le jeu en seconde mi-temps. Mais sur coup franc, le danger est réel, la faute à un Edel peu confiant. Ainsi, à la 72e, le gardien parisien est lobé par un long coup franc mais le ballon n'est pas cadré et frôle la lucarne parisienne. En toute fin de match (90e), Edel est tout aussi passif sur un coup franc qui, ne trouvant pas de tête quevillaise pour le couper, vient heurter son poteau gauche. Sans être débordés par cette équipe amateur, Paris se fait peur.

Finalement, l'arbitre, après avoir distribué de nombreux cartons durant cette fin de seconde période rendue âpre par la tension et l'enjeu, renvoie les joueurs aux vestiaires. Les Quevillais s'écroulent et Paris peut afficher son soulagement.


Paris, après avoir dominé stérilement la première mi-temps, parvient donc à prendre un avantage définitif en début de seconde période. Même si le PSG a été solidaire, il ne s'est pas créé beaucoup d'occasions en seconde mi-temps, alors que la situation s'y prêtait. En conclusion, ce match n'apporte que peu de choses en terme de confiance mais ouvre la porte à une finale de Coupe de France qu'il conviendra de remporter face à Monaco pour rendre cette saison un peu moins triste.



Informations pratiques
Mots-clés : cdf, quevilly
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