Afin de dénoncer l’inaction climatique des politiques, l'association Greenpeace France lance ce 8 décembre 2020 un nouveau prix politique et satirique qui risque de faire parler. Son nom ? « Les Boulets du climat ». Vous pouvez dès à présent voter pour votre « boulet préféré » !
En ce 8 décembre 2020, journée mondiale du climat, Greenpeace France a souhaité marquer le coup en lançant « Les Boulets du Climat », un nouveau prix politique et satirique qui "récompense le pire de l’inaction climatique".
« Ce qui caractérise le boulet du climat, c’est son entêtement à considérer l’écologie comme un élément purement marketing de l’action politique, sans se soucier de l’efficacité des mesures prises. Résultat : il plombe l’agenda climatique et nous entraîne vers le fond », explique Clément Sénéchal, chargé de campagne 'Politiques climatiques' pour Greenpeace France dans un communiqué.
Pour cette toute première édition, l’ONG a sélectionné dix responsables politiques, parmi lesquels des membres du gouvernement et parlementaires. Rendez-vous dès à présent sur le site dédié pour voter pour votre « boulet préféré » et rendez-vous début 2021, pour connaître les heureux lauréat(e)s.
Dans la catégorie "gouvernement" sont nommé·es :
- Jean-Baptiste Djebbari - Ministre délégué chargé des Transports,
pour son soutien sans faille au secteur aérien
- Olivia Grégoire - Secrétaire d’État à l’économie sociale, solidaire et responsable,
pour ses plaidoyers en faveur de chèques en blanc aux industries polluantes
- Bruno Le Maire - Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance,
pour sa conception de l’impôt qui favorise les riches au détriment de la transition écologique
- Barbara Pompili - Ministre de la Transition écologique,
pour la réintroduction des néonicotinoïdes, tueurs d’abeilles
- Emmanuelle Wargon - Ministre déléguée chargée du Logement,
pour les manquements de sa politique de rénovation thermique
Dans la catégorie "parlementaire" sont nommé·es :
- Pascal Canfin - Député européen,
pour son soutien au financement de projets gaziers polluants
- Mohamed Laqhila - Député des Bouches-du-Rhône,
pour son lobbying en faveur de l’huile de palme et Total
- Jacques Maire - Député des Hauts-de-Seine,
pour sa mauvaise foi en tant que rapporteur sur le CETA
- François de Rugy - Député des Hauts-de-Seine,
pour le vide de la loi Énergie-Climat
- Laurent Saint-Martin - Député du Val-de-Marne,
pour le refus d’intégrer au budget les propositions de la Convention citoyenne pour le climat