Attaqué sur le choix des magasins et commerces laissés ouverts dans les 16 départements critiques, le gouvernement a tenu à réagir par la voix de Gabriel Attal ce dimanche 21 mars 2021. Le porte-parole a maladroitement indiqué que le choix s’est fait sur plusieurs critères attaquables. « Il y a des denrées qui sont périssables » et « des saisons qui arrivent où certaines professions font leur chiffre d’affaires » a lâché le porte-parole au micro de Jean-Baptiste Boursier sur BFMTV.
Ajoutant « qu’il y a toujours des incohérences » et « qu’il y a des personnes qui ne sont pas satisfaites », Gabriel Attal a expliqué que le gouvernement avait entendu les représentants des différentes corporations et a choisi d’autoriser les activités et la vente des produits « de première nécessité », au cas par cas, et travaillant sur des aides pour les stocks des autres commerces, ceux fermés. Lundi matin, Bruno Le Maire a indiqué réfléchir a des des soldes en avril ou en mai pour aider les commerçants à écouler leurs stocks et "peut-être aussi des compensations financières supplémentaires pour ceux dont le fonds solidaire est insuffisant"
Alain Griset, le ministre délégué aux PME, a de son côté signalé que la liste des commerces fermés pourra évoluer en cas d’« aberration ». Pour ces professionnels, c’est une « vraie catastrophe » comme l’indiquait Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD).
En décembre dernier déjà, le gouvernement pensait racheter les stocks non vendus des commerçants après les fêtes, pour soulager leur trésorerie. Il a ensuite été décidé de décaler le lancement des soldes d’hiver.