Mardi dernier, Emmanuel Macron annonçait, à quelques mois de la fin du quinquennat, une stratégie nationale de lutte afin de mieux faire connaître, diagnostiquer et prendre en charge l'endométriose. Cette maladie est enfin reconnue comme une affection longue durée, grâce à un vote unanime à l'Assemblée nationale, lancé par la députée Clémentine Autain, de la France Insoumise.
L'endométriose est une maladie gynécologique qui touche entre deux et quatre millions de femmes en France, soit une femme sur dix. Difficile à diagnostiquer et mal connue, elle pourrait même concerner encore plus de femmes. L'endométriose se caractérise par des douleurs pendant et en dehors des règles, des problèmes urinaires, des troubles intestinaux, une sexualité douloureuse, de la fatigue chronique ou même un risque d'infertilité.
Le texte, voté par les 111 députés présents dans l'hémicycle, doit permettre une prise en charge à 100% par l'Assurance maladie. "Un pas de géant pour des millions de femmes", s'est réjoui Clémentine Autain.
Endométriose : Emmanuel Macron présente une stratégie de lutte nationale
Plus commune qu'on ne le croit, mais souvent mal diagnostiquée ou ignorée : l'endométriose détériore le quotidien d'une femme sur dix. Pour mieux comprendre et maîtriser cette maladie gynécologique, Emmanuel Macron a annoncé une stratégie de lutte nationale. "Ce n'est pas un problème de femmes. C'est un problème de société", a affirmé le président de la République. [Lire la suite]