En décembre 2021, les Français recevaient du gouvernement une indemnité inflation, un chèque de 100 euros destiné aux personnes les moins aisées, pour les aider à traverser cette inflation généralisée. Quelques mois plus tard, les prix du carburant continuent de grimper. Cette fois encore, le gouvernement décide d'ouvrir son portefeuille : du 1er avril au 31 juillet 2022, l'Etat fait baisser le prix du carburant en offrant une remise à la pompe de 15 centimes.
Un geste qui n'aura que peu d'effet sur le budget des automobilistes : ce lundi 21 mars 2022, selon les chiffres du ministère de la Transition écologique, le diesel est en moyenne à 1,9755 € le litre, et le sans-plomb 95-E10 coûte 1,9334 € le litre. Une remise de 15 centimes porterait donc le SP-95 à 1,78 euro le litre, soit un tarif toujours élevé.
De plus, ce dispositif est éphémère, et rien ne garantit une baisse des prix après le 31 juillet 2022. Invité sur le plateau de TF1 ce 21 mars, le Premier ministre Jean Castex a donc indiqué qu'il cherchait une solution plus durable pour aider les Français face à cette inflation.
Le gouvernement souhaite mettre en place une mesure « plus ciblée », visant à soutenir « ceux qui gagnent peu, et ceux qui roulent beaucoup. » Cette nouvelle aide ne pourrait être mise en place qu'après les élections présidentielles, si Emmanuel Macron et son gouvernement sont choisis pour un second mandat, prévient cependant Jean Castex.
Environ 38 millions de Français avaient bénéficié de la première indemnité inflation. Il est peu probable que tous ces individus soient à nouveau compris dans ce futur dispositif. De plus, la rumeur concernant un deuxième "chèque inflation" semble aussi s'éloigner.
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