Le gouvernement avait déposé le 4 décembre dernier trois recours concernant le fichage des opinions politiques, appartenances syndicales et données de santé, avec l'intention d'assurer ainsi la "sûreté de l'État". Le Conseil d'État, saisi par les syndicats sur la "dangerosité" de ces fichiers, donne raison à l'exécutif : selon son verdict, les décrets n'entravent en rien la liberté d'opinion, de conscience et de religion ou à la liberté syndicale.