Loué pendant une partie de la saison pour son beau jeu et des résultats plutôt corrects, le PSG a de plus en plus de mal à avancer dans le championnat de France. Le recul de 6 places depuis début 2010 montre bien à quel point le club de la capitale à clairement baissé le pied. Le regard statistique sur la phase retour des joueurs de Kombouaré permet d’obtenir quelques éléments d’explication.
Une défense qui prend l’eau
Sur la phase aller de la Ligue 1, le PSG encaissait 1 but par match de moyenne, ce qui était relativement élevé. On peut dire que la moyenne ne s’est pas améliorée, passant à 1,625 but pris par rencontre, ce qui fait de Paris l’équipe la plus friable défensivement sur cette période (à égalité avec Nice). Le plus inquiétant reste que le PSG n’a pas encaissé le moindre but à seulement 2 reprises depuis début janvier (Nancy, Toulouse).
Une attaque à la peine
Sur 8 matches joués en 2010, les Franciliens ont inscrit le maigre total de 4 buts. Cette statistique place le club en 19e position des attaques (devant Boulogne avec 2 petits buts). Notons que sur ces 4 buts, 3 ont été inscrits sur coups de pieds arrêtés (Lyon, Lens, Toulouse) alors qu’un seul ne l’a été durant une phase de jeu (Lille). Ainsi, Paris n’a pas marqué dans le jeu depuis quasiment 3 mois (16/01/2010). Une éternité ! Autre élément à prendre en compte, sur ces 4 réalisations, seules les deux dernières ont permis de prendre des points (Toulouse, Lens). Au regard de ces chiffres, il semble plus qu’évident que la critique qui fait du PSG une équipe qui ne sait pas saisir ses opportunités soit plus que jamais justifiée. En effet, le manque de réalisme conjugué aux moments pas toujours opportuns auxquels sont inscrits les buts fait du PSG un club quasiment sans caractère et sans réaction.
Un bilan affligeant
Le dénominateur commun des deux points faibles abordés, c’est le classement parisien sur la phase retour. Autant l’annoncer, il n’est pas brillant puisque le club se place en 18e position avec 5 points (devant Nice et Boulogne). De plus, Paris possède la plus mauvaise différence de but (-9). En somme, il apparaît que tous les secteurs du jeu devront être perfectionnés pour espérer se relancer, ou plutôt reprendre une place correcte, car le PSG roule actuellement à une vitesse de relégable, voire de bon dernier (0,625 point par match). Dans ce contexte, il est bien difficile de trouver des motifs d’espoir.