Dans le quartier de l'Opéra, on retrouve des institutions qui symbolisent l'art de vivre parisien et contemplent l'évolution de la capitale tout en continuant de faire perdurer le charme intemporel de la Ville Lumière. Face à l'Opéra Garnier, le Café de la Paix fait justement partie de ces adresses iconiques qui rayonnent à l'internationale. Et au cœur de l'Intercontinental Paris Le Grand qui en est l'écrin se trouve aussi un restaurant-bar au cadre étonnant, à la fois somptueux et dépaysant : La Verrière.
L'adresse porte bien son nom. Ce lieu parait toujours comme baignant dans la lumière du jour, même après que la nuit soit tombée ou que la météo au dehors se fait capricieuse. Dans ce havre de paix où le temps parait comme suspendu, on se retrouve dans un cadre luxuriant, presque dépaysant avec ses palmiers, entourés par la belle architecture de cet hôtel historique. Cet étrange jardin d'hiver estival nous invite à vivre une escapade gourmande et détendue qui met en valeur une gastronomie française pointilleuse et des cocktails créatifs.
Avis aux amateurs de mixologie, c'est ici que l'on retrouve la première mention écrite du Dry Martini selon la recette de Frank P. Newman le chef Barman d'origine anglaise qui officiait au Grand Hôtel dans les années 1900. Celle-ci aurait été réalisée en hommage à l'actrice iconique Sarah Bernhardt. Plus d'un siècle plus tard, la carte des cocktails propose toujours cette recette, devenue un grand classique, accompagnée de créations assez inventives. On jettera notre dévolu sur le Oaxaca Picante, à base de Mezcal, liqueur Saint-Germain, pamplemousse, citron vert, jasmin et piment d'Espelette. En résulte un cocktail au caractère bien trempé, avec un étonnant accord floral et épicé.
Un trio d'amuse-bouche vient se joindre au cocktail en attendant les entrées : brouillade d'oeuf à la truffe, foie gras au chutney de figue, ou encore guacamole et saumon, ces trois petites tartelettes qui jouent sur les péchés mignons assurent la transition vers la gourmandise. À la Verrière, la carte met en lumière le savoir-faire français avec des incontournables dont la soupe gratinée à l'oignon, les escargots ou encore le mont d'or à partager tout en proposant une offre snack entre club sandwich, lobster Rolls, burger et croque-monsieur. On peut également selon l'horaire y déguster les plats signatures du Café de la Paix.
À l'approche des fêtes de fin d'année, on se sera tourné vers des stars des tablées festives, le foie gras de canard confit à la texture bien fondante accompagné de son chutney de figue, de grains de raisins ainsi que d'un pain de campagne toasté, ainsi que les huîtres Gillardeau n°3 aux notes douces, légèrement sucrées.
En souhaitant rester sur des saveurs maritimes, notre choix se sera porté vers l'un des plats signatures du Café de la Paix, le dos de maigre corse label rouge. La chair nacrée cède rapidement à notre coup de fourchette et témoigne d'une cuisson vapeur maitrisée qui parvient à en conserver fidèlement le goût. Le poisson est ici accompagné d'une fondue d'endives braisées au romarin pleine de saveurs, d'amarante rouge et d'un beurre blanc au plancton marin dont les accents iodés viennent accentuer ceux du maigre.
En dessert quoi de plus approprié que de craquer pour l'Opéra ? Cette pâtisserie française a de quoi devenir un coup de cœur pour les amateurs de chocolat et de café. Le principe ? Une succession de couches gourmandes alternant entre un biscuit Joconde, ganache chocolat, et crème au beurre au café. L'opéra servi ici présente de puissantes notes de cacao et de café, au bonheur des puriste. Attention à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre, la part est assez généreuse.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Ce test a été réalisé dans le cadre d’une invitation professionnelle. Si votre expérience diffère de la nôtre, merci de le signaler dans les commentaires.
Lieu
Hôtel Intercontinental Paris Le Grand
2 Rue Scribe
75009 Paris 9
Tarifs
Dessert : 16€
Entrées : 19€ - 45€
Plats : 24€ - 49€
Cocktail : 25€