Le monde du sport en pleine jacquerie ? Dans le but de défaire la décision "arbitraire" du gouvernement concernant la fermeture des salles de sport, gymnases et lieux de sport clos à partir du 28 septembre 2020, les acteurs citadins du monde du sport unissent leurs forces.
Des groupes comme Le Five, Urban Soccer, Hoops Factory, 4Padel ou encore Convisport engagent ensemble une action en justice contre l'Etat. Après l'annonce d'Olivier Véran mercredi 23 septembre à propos des mesures restrictives dans les zones d'alerte maximale et renforcée, qui oblige la fermeture des salles de sport, deux options s'offraient aux patrons et dirigeants des firmes de sport et loisirs en colère pour s'opposer aux décisions gouvernementales. La première, illégale, implique sanctions administratives et amendes : ne pas fermer les portes en signe de protestation.
Bien entendu, la très large majorité des salles de sport ont respecté les consignes de fermeture. Sans oublier d'exprimer leur mécontentement par du concret avec actions individuelles en justice. Aussi, c'est l'Union Sport & Cycle, soutien de la filière sport et loisirs, qui sera en charge de coordonner les différentes plaintes. L'objectif ? Convaincre l'exécutif de suspendre les décrets de fermeture "promulgués dans l'urgence" comme les enseignes le stipulent dans leur communiqué. Réalistes, elles espèrent au moins "déclencher des discussions avec les autorités".
Concrètement, quels sont les arguments des salles de sport ? Dans la plupart des centres des enseignes liguées, on retrouve des installations indoor qui "disposent d'une hauteur sous plafond et d'une ventilation conséquente, et que 10 personnes sur 600m2 ne sont pas comparables avec un bar ou un restaurant" avancent-ils dans le communiqué. Une pétition a d'ailleurs été publié par les enseignes, accessible ici.
En parallèle, les patrons s'opposent non seulement à la "méthode brutale et non concertée" des autorités, mais surtout "sonnent l'alerte sur l'effondrement plausible du secteur des loisirs sportifs marchands si l'Etat n'accompagne pas ces mesures arbitraires d'aides conséquentes". Ils réclament, entre autres, la "couverture des pertes d'exploitation, la prolongation du chômage partel, exonération prolongée de charges, aides sur la prise en charge ou l'annulation des loyers". La balle est désormais dans les mains de l'exécutif.
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