C’est sur deux étages, au siège de la maison Kenzo, que le Kong prend ses marques. Le propriétaire, Laurent Taieb, souhaitait dédier l’établissement aux parisiens tout en y apposant une inspiration japonaise. C’est réussi.
Nous saluons le travail de l’architecte Jean-Jacques Ory pour l’immense verrière donnant accès à la Seine et à l’église Saint-Sulpice, originalité évidente pour cette dégustation dans les aires. Nous saluons aussi la fantaisie de Philippe Starck entre autres pour le sumo dame pipi, les chaises manchots customisées par des visages féminins occidentaux et asiatiques. Dans ce lieu, on peut lire des mangas, reposer sa tête sur des coussins griffés par les célèbres créatures Pokémon. Le détail prend son importance. Il y a un mélange marqué des cultures en cuisine avec la jeune Fumiko Kono et Richard Pommiès. Fumiko Kono a fait ses classes aux côtés d’Alain Passard, Richard Pommiès est reconnu pour avoir fait ses preuves à New York. C’est une véritable réinterprétation japonaise de la cuisine française. La douceur féminine des plats typiques, mariés aux épices et herbes d’extrême orient, sont les caractéristiques de la gastronomie du Kong. Le "Kong Plate", avec assortiment de divers poissons, makis, nems et légumes pour 28 euros, est à essayer. Menu à 40 euros environ .Ouvert tous les jours de 12h15 à 0h30 avec brunch le dimanche. Retrouvez toutes les infos sur le site du restaurant.