On rembobine. Direction le Paris des années 1910 - 1920 grâce aux impressionnantes toiles du peintre Léon Zeytline. Couleurs vives, détails impressionnants et personnages enjoués. Alors, Paris, c'était mieux avant ?
La Fontaine Saint-Michel, les iconiques terrasses de cafés parisiennes, la Gare de l’Est, le Café de la Paix, la Place du Châtelet… Il ne faut pas avoir un œil de lynx pour reconnaître les illustres symboles de notre Paris d’amour. À quelques détails près : dans les tableaux du peintre d’origine russe, nos SUV modernes sont remplacés par des calèches, les jeans deviennent des longues robes Victoriennes et les sacs à mains de luxe de charmants paniers en osier.
En revanche certaines choses restent immuables à Paris. On devine ainsi aisément l’intensité du trafic sur l’œuvre représentant les Grands Boulevards. De la même manière, on entendrait presque les papotages (voire médisances) en terrasses de café, les sérénades qui s’y jouent ou encore l’attrait certain des Parisiens et Parisiennes pour la mode, quelle que soit l’époque !
Si le Paris du XXe siècle semble si gai, c'est que Léon Zeytline met un point d’honneur à peindre la capitale et ses habitants de bonne humeur. Lorsqu’il décide de rester vivre pour de bon en France, en 1909, il ne cesse de clamer son amour pour la Ville Lumière : le charme, la beauté de Paris et des Parisiens seront ses sujets phares de son travail.
Une obsession qui lui réussit ! Ces peintures de Paris de Léon Zeytline s’apparentent à des photographies tant l’atmosphère, les rues, le mouvement et autres personnages semblent plus vraies que peintures.