Les amateurs d'Art nouveau connaissent bien les édicules de l'architecte Hector Guimard, au-dessus des stations de métro parisiennes ! Typiques et reconnaissables, elles sont pourtant beaucoup moins nombreuses qu'à l'inauguration du métro en 1900, il n'en reste plus que la moitié. Si une grande partie a malheureusement été détruite, certaines ont eu la chance de voyager à travers le monde et de s'installer ailleurs, pour faire rayonner l'art français et participer à des échanges artistiques.
Ces éléments d'architecture ont été échangés contre d'autres œuvres d'art, qui sont aujourd'hui installées dans le métro parisien. Parmi les sept édicules voyageurs, on retrouve le plus ancien dans le jardin du MoMa, à New-York, offert par la RATP en 1958. Lisbonne en possède un également, sur la station Picoas, et nous offrit en retour les carreaux colorés Azulejo géométrique, que l'on retrouve dans la station Champs-Elysées Clémenceau. À noter également, celui cédé à la ville de Montréal, au Canada, pour orner la station Square Victoria en 1967, restauré en 2003. En cadeau cette fois, nous avons récupéré La Voie Lactée de Geneviève Cadieux, une mosaïque représentant une bouche, dans les couloirs de Saint-Lazare !
Il en existe également à Washington, Mexico, Chicago et Moscou, cette dernière étant la plus récente, offerte en 2007. Grâce à ces échanges, nos stations Palais-Royal, Bir-Hakeim et Madeleine ont désormais de jolies mosaïques et panneaux de verre peints en leur sein.
Le saviez-vous ? Voilà le dernier édicule d'origine de station de métro d'Hector Guimard de Type B
Le saviez-vous ? Le dernier édicule de type B d'Hector Guimard encore d'origine, surnommé La Libellule, se trouve à la station Porte Dauphine à Paris. Cet entrée de métro parisien exceptionnel est l'un des derniers vestiges d'origine, on vous raconte son histoire. [Lire la suite]